Jarno Trulli aurait pu piloter pour Ferrari
F1. Le pilote italien confie qu'il a passé ses meilleurs moments avec Toyota bien qu'il aurait pu, à l'époque, être engagé par la Scuderia Ferrari.
Dans les colonnes du journal italien La Stampa, Jarno Trulli revenait sur ses quinze années de carrière qui l’ont vu passée par Renault et Toyota avant d’être l’un des acteurs du retour du nom de Lotus en Formule Un : « La période la plus heureuse et divertissante reste celle passée chez Toyota [entre 2005 et 2009], quand on se battait pour la pole position et que nous étions compétitifs en course. Mais, plus qu’autre chose, mis à part les résultats, je suis fier d’avoir réussi à réaliser mon rêve de courir en Formule Un et d’y être resté autant d’années sans l’aide de personne, uniquement grâce à moi. »
L’Italien ne nourrit donc pas de regrets même pas celui de ne pas avoir couru pour Ferrari, ce qui aurait pourtant pu arriver : « Personne ne le sait mais, maintenant, je pense que je peux publiquement remercier Jean Todt pour avoir été un des rares managers d’écurie à s’être intéressé à moi durant ma carrière. Personne ne le sait, mais Todt m’a offert un baquet chez Ferrari » révèle l’Italien dans les colonnes d’Autosprint. « Je ne vous dirai pas quand exactement, mais j’étais engagé avec Toyota et ça se passait très bien. J’avais cependant signé un contrat à long terme avec les japonais et, dans ma carrière, j’ai toujours honoré mes engagements. En 15 années de Formule Un, je n’ai jamais eu besoin d’avocats. »
Le natif des Abruzzes ne s’est cependant que rarement séparé en bons termes avec ses employeurs et beaucoup se souviendront de son passage très médiatisé, en cours de saison, de Renault à Toyota, suite à son éviction par Flavio Briatore. Une relation parfois difficile donc avec les patrons d’écurie qu’il a fréquente et qui n’en rend donc que plus précieuse celle entretenue avec Jean Todt: « Je remercie Todt non seulement pour m’avoir proposé de piloter pour Ferrari, une opportunité que, malheureusement, je ne pouvais pas saisir, mais aussi parce qu’à chaque fois que je lui demandais son avis, il me le donnait de façon amicale et avisée. Il a toujours été très honnête avec moi. J’ai toujours gardé cela pour moi mais désormais l’heure de l’en remercier est venue. Sans tenir compte de la manière dont les choses se sont passées, l’espace d’un instant, j’ai eu l’impression d’être un pilote Ferrari. »