Sebastian Vettel aurait été rappelé à l'ordre par la FIA après Valence
F1. Après avoir remis en cause l’impartialité de la direction de course qui, à Valence, avait décidé de faire intervenir une voiture de sécurité qui se serait avérée fatale pour l’alternateur de sa RB8, Sebastian Vettel aurait été invité par la FIA à « surveiller ses manières ».
Ce n’est plus un secret, le reconnaissant lui-même : Sebastian Vettel n’a pas bon caractère, surtout dans la défaite ! Après s’être manifesté en début de saison, à Sepang, par un doigt d’honneur à l’adresse de Narain Karthikeyan qu’il a qualifié, après la course, de « concombre », Sebastian Vettel a de nouveau fait état de son mauvais caractère suite à son abandon, sur une défaillance de l’alternateur de sa RB8. L’Allemand en avait alors jeté ses gants de colère contre le grillage du circuit de Valence puis contre une caméra, un geste qui, à chaud, pouvait être excusé par la frustration ressentie par le pilote Red Bull qui dominait, jusque-là, outrageusement la course.
Mais sur l’antenne de Sky Allemagne, le double tenant du titre ne s’était pas privé de pointer la direction de course du doigt pour l’intervention de la voiture de sécurité qui, selon lui, ne s’imposait pas : « Je pense qu’on aurait pu s’éviter la période sous voiture de sécurité. Je pense que la raison est claire. Je ne crois pas qu’il y avait de danger. Il y avait des débris sur la piste avant ça et c’était acceptable. Je pense que d’une certaine manière, la voiture de sécurité avait pour objectif de nous couper les ailes. »
Déjà renvoyé dans les cordes par Hans-Joachim Stuck, président de l’Association Allemande des Sport Motorisés (DMSB), qui l’invitait à « apprendre à être bon perdant », Sebastian Vettel aurait été invité à surveiller ses manières par la FIA qui l’aurait ainsi placé sous une forme de « probation » officieuse, selon le Kolner Express : « Nous savons qu’assez souvent Vettel parle durement sous le coup de la déception, ce qui n’est pas un bon exemple, » confie un officiel de la FIA sous couvert d’anonymat au journal allemand.
Après les débordements de Lewis Hamilton, à Melbourne en 2010, et à Monaco en 2011, et suite aux différents scandales qui ont écorné l’image de la Formule Un ces dernières années, la Fédération Internationale de l’Automobile a pris des mesures de moralisation, notamment par le biais d’une charte de bonne conduite, annexée au code sportif, qui stipule notamment que « tout Licencié FIA et tout Participant aux Epreuves Internationales s’engagent […], par leurs propos, leurs actes ou leurs écrits, à ne pas porter un préjudice moral ou matériel à la FIA, à ses organes, à ses membres ou ses dirigeants, et plus généralement à l’intérêt du sport automobile et aux valeurs défendues par la FIA ».