F1. Depuis l’introduction des pneumatiques Pirelli en Formule 1 il y a de cela trois saisons, la discipline a pris un virage étonnant conditionné par la durabilité et la gestion difficile des gommes italiennes. En effet, la plupart des Grands Prix ne sont-il pas en train de se résumer à une simple course d’endurance et de stratégie plutôt que de vitesse pure, pourtant apanage du pinacle du sport automobile mondial ?
Il est commun, chaque année depuis la saison 2011, d’entendre les pilotes se plaindre de la tenue de leurs pneumatiques. En effet, depuis l’arrivée de Pirelli en Formule 1, les composants des gommes fournies aux différentes écuries ne cessent d’évoluer vers une dégradation de plus en plus importante.De plus, l’introduction de nouveaux éléments comme le KERS ou le DRS, qui facilitent les dépassements ont profondément modifié le comportement des pilotes en piste. Il n’est pas rare aujourd'hui de voir certains d’entre eux se laisser doubler pour éviter d’abîmer leur pneumatiques dans une tentative de résistance quasiment impossible face à un adversaire possédant des gommes plus performantes de trois secondes au tour, avec un DRS ouvert et un KERS en pleine action. Même les pilotes les plus hargneux, comme Sebastian Vettel ou Fernando Alonso, préféreront perdre une ou deux places et rallier l’arrivée, plutôt que de tenter un coup de poker ...
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