Grand Prix de Monaco - Le top/flop de la rédaction
F1. S'il faut bien avouer qu'il n'y a pas eu beaucoup d'action en piste ce dimanche, de nombreux faits de course ont permis à certains de s'illustrer et à d'autres de sombrer. Voici le Top/Flop de la rédaction.
Le TOP 3
1. Carlos Sainz et Ferrari de nouveau sur le podium
Derrière un Max Verstappen impérial, nous retrouvons enfin une Ferrari en haut de la feuille des temps. Carlos Sainz a superbement construit son week-end. Toujours dans le coup vis à vis du chronomètre, il n'a pas commis la moindre erreur.
Si jeudi nous pouvions penser à une stratégie décalée de la part de la Scuderia, leurs pilotes ont confirmé samedi qu'ils faudrait compter sur eux pour la victoire.
Seule l'erreur de Charles Leclerc en qualification est venue saborder les plans de son équipier. Les rouges en pôle, certes. mais les rouges en difficulté pour l'emporter en course.
Malgré la colère du samedi après-midi, le pilote espagnol réussi une course solide et profite de l'abandon de Valtteri Bottas pour un temps aller chatouiller la Red Bull du vainqueur. Les dépassements étant "mission impossible" à Monaco, il doit se résigner et se contenter d'un "MissionSecondNow" pour la plus grande joie des supporter Ferrari qui se sont déplacés en nombre.
2. Sebastian Vettel, roi de la stratégie
S'il est un circuit qui favorise l'expérience des pilotes c'est bien celui-ci. Et Sebastian Vettel le prouve encore une fois. Le champion en perdition depuis deux saisons, connait des débuts réellement compliqués avec Aston Martin.
Pour convaincre ceux qui doutaient de son talent, le pilote allemand a réalisé lui aussi une course parfaite. Après des essais où il s'est tout de suite senti à l'aise, Vettel décroche une très belle huitième place en Q3.
Très solide en course, son rythme régulier et rapide, lui permet de retarder son arrêt aux stand afin de dépasser Lewis Hamilton et Pierre Gasly. En profitant de l'abandon de Valtteri Bottas, il termine sa course en cinquième position et ramène de gros point à Aston Martin.
Il est également élu pilote du jour, distinction qu'il n'avait plus remportée depuis le Grand Prix de Turquie l'an passé.
3. Norris en taille patron
Lando Norris prend confiance chez Mclaren. Vétues de cette belle livrée historique, les auto de Woking ont tout pour faire le show en Principauté. Grâce à une session de qualification maitrisée et un tour en Q3 extrêment rapide l'Anglais place sa Mclaren en 5ème position.
Le retrait de Charles Leclerc et l'abandon de Bottas lui permettent, après une course sans la moindre erreur, de terminer sur le podium.
Mais au delà du formidable second podium de l'année pour Norris, c'est l'image de cette prise de pouvoir qui reste le point fort de la course. A quelques encablure du terme, Daniel Ricciardo se voit présenter un drapeau bleu afin que son équipier lui prenne un tour.
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Le Flop 3
1. Mick Schumacher trop brouillon
Le patron de l'écurie HAAS avait prévenu ses pilotes. Il ne faut pas casser d'auto ce week-end. L'écurie américaine est en difficulté avec son budget et redoute cette course qui peut coûter très cher. Mick Schumacher et Nikita Mazepin ont été prévenus, mais également rassurés. Ils devaient rouler prudemment pour acquérir de l'expérience.
De prime abord, nous nous inquiétions pour Nikita Mazepin, mais les soucis sont venus du côté allemand. Mick Schumacher a crashé sa HAAS par deux fois. Un premier avertissement en f1 d'EL2, puis une belle sortie au Casino provoquant un drapeau rouge et EL3.
Au delà des réparations à effectuer, il brise ses chances de résultat puisqu'il est forfait pour les qualifications.
En course, il dépasse de manière autoritaire son équipier au Loews dès le départ. Il termine malgré tout sa course à trois tours du vainqueurs et bon dernier.
Le pilote russe jugé impétueux a réussi à se conformer aux "ordres" donnés par son équipe. Ce week-end c'est Mick Schumacher qui est complétement passé à côté de sa course. Une erreur à ne plus reproduire s'il souhaite évoluer dans les traces de son père.
2. Alpine et Fernando Alonso loin du compte
La désillusion est venue du côté d'Alpine. L'équipe française a réussi jusqu'à présent un très beau début de championnat, mais à Monaco les premiers essais se sont avérés très compliqués.
Une auto difficile à faire tourner, et des chronos qui restent peu flatteurs.
Il a fallu tout le talent d'Esteban Ocon pour les bleus repartent avec deux points de ce week-end monégasque.
Ce qui demeure inquiétant, sont les contre performance de Fernando Alonso. Le taureau des Asturies a été recruté pour son expérience, sa pointe de vitesse et ses qualités de leader. Force est de constater que depuis le début de saison il est à la peine, et cette course à Monaco n'a fait que confirmer ce manque de performance.
3. Mercedes et Hamilton impuissants !
L'heure est grave chez Mercedes. Autant nous pensions que l'équipe allemande bluffait en essais libres, autant la course a été désastreuse pour les multiples champions en titre.
Une nouvelle fois Valtteri Bottas a laissé passer sa chance de montrer qu'il peut jouer d'autres rôles que celui de second couteau. Il aurait pu prendre la peau d'un leader le temps d'un week-end, mais si Hamilton n'est pas devant lui, Bottas trouvera toujours un adversaire pour le supplanter. Samedi en performance pure, il n'a pas réussi à contrer Leclerc et Verstappen, et dimanche durant la course, le batave a su imposer sa loi au finlandais.
Il termine son week-end sur un abandon technique auquel Mercedes ne nous avait pas habitué.
De son côté, Lewis Hamilton est resté complètement transparent en piste. A chaque séance ses chrono se sont révélés insuffisants pour espérer rêver d'un podium. Pire que ça, il s'en est pris ouvertement à ses ingénieurs. Ce comportement n'est pas habituel pour lui et prouve toute son impuissance à faire face à Red Bull notamment. Et si les stratèges de Mercedes sont généralement en grande forme, il faut bien avouer qu'à Monaco il se sont crus en vacances. Rien n'a fonctionné chez Mercedes et les outsider ont réussi à en tirer parti. L'équipe de Brackley repart deuxième au championnat des écuries et des pilotes.