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Ben Sulayem sur le point de quitter la FIA ?

F1. La saison 2023 n'a pas encore débuté, mais le plateau est déjà bien agité. Notamment avec les récents propos du président de la FIA Mohamed Ben Sulayem qui se retrouve dans une position délicate. Plusieurs équipes souhaiteraient son départ.

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Il aurait tenu des propos misogynes il y a 20 ans.
© Fia / Il aurait tenu des propos misogynes il y a 20 ans.

Depuis quelques semaines, le président de la FIA fait face à de nombreuses polémiques. Sa prise de position sur Twitter en accueillant de manière positive l'arrivée d'Andretti associé à Cadillac en F1 n'a pas manqué de faire réagir la plupart des équipes. La controverse, s'est renforcé suite aux commentaires de Mohammed Ben Sulayem sur la valeur de la F1, après que les détenteurs des droits commerciaux du sport, Liberty Media aient reçu une offre de rachat.

Une situation qui s'est encore plus envenimé pour l'Émirat avec l'apparition de propos misogynes remontant à plus de 20 ans, sur le fait qu'il n'aime pas « les femmes qui pensent qu'elles sont plus intelligentes que les hommes, parce qu'elles ne le sont pas en vérité. »

Les équipes veulent son départ

Pour l'instant, aucune équipe n'a publiquement condamné le comportement de Mohammed Ben Sulayem. Cependant, la BBC a recueilli un commentaire d'un chef d'équipe sous couvert d'anonymat : « Tout le monde pense qu'il doit partir », indique-t-il. « C'est définitivement l'opinion générale. »

Concernant les propos sexistes du président de la FIA, une autre source haut placée dans le paddock, également anonyme, s'est aussi confiée auprès de la BBC : « Il y a un dégoût général. »

« Ce genre de commentaires fait tomber des PDG tous les jours. Ce qu’il devrait faire, c’est faire marche arrière, rétropédaler et s’excuser. "J’ai fait ces commentaires il y a 21 ans. Je les regrette", ... c’est tout ce qu’il doit dire », poursuit cette source.

La BBC Sport a aussi demandé l'avis à MotorsportUK qui représente le Royaume-Uni à la FIA. « Le sport automobile devrait être un environnement où chacun peut participer, assister ou donner de son temps dans un environnement inclusif qui est sûr, juste et amusant. »

« Il reste encore beaucoup à faire pour changer la culture au sein du sport afin de garantir que le sport automobile soit plus représentatif de la démographie de la société et défende les meilleurs comportements. Pour toute question ou commentaire sur la FIA, veuillez vous adresser directement à leur bureau de presse.»

Mohammed Ben Sulayem démis de ses fonctions ?

Après toutes ces polémiques, difficiles de voir comment le président de la FIA, va réussir à conserver sa place. Un autre acteur du paddock commente à la BBC : « Ce qui sera intéressant, c’est de savoir s’il change son jeu du tout au tout. S’il fait encore un faux pas, je ne sais pas comment il survivra. »

Si le président de la FIA doit être démis de ses fonctions, ni les équipes et la FOM n'en n'ont le pouvoir. Cela revient au soutien des clubs membres qui l'ont élu. Et même si ces derniers le veulent, les statuts de la FIA ne précisent pas quels mécanismes peuvent exister pour révoquer un président en exercice.

Toujours d'après la BBC, il y aurait un mouvement de certains clubs membres au sein de la FIA (comme MotorsportUK) pour créer un vote de défiance à Mohammed Ben Sulayem.

La prochaine réunion de la Commission F1, entre FIA, FOM et équipes, est prévue le 21 février, à Bahreïn quelques jours avant les essais de pré-saison.

1 commentaire
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  1. Gravatar JYPajaud
    JYPajaudLe 06/02/2023, 20:15
    La FIA n'est pas une succursale à la remorque de la Formule 1, ni même la partie "sport" de la Fédération Internationale de l'Automobile dans toute sa diversité. Liberty Media et le paddock F1 ont un tel accès à la presse que son avis prend des proportions qu'elle n'a ni ne mérite pas.
    Que le président décide ou non de se retirer, cela le regarde ainsi que l'ensemble des délégués de tous les pays du monde. La F1 n'a pas de légitimité pour défaire le président de la Fédération. Bien sûr, son départ peut laisser espérer à certaines écuries plus ou moins influentes qu'un changement fermerait la porte à de nouveaux concurrents. ceci explique probablement cela...
    Répondre
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