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Drames, grève, lutte intense... les faits marquants de la F1 à Imola

F1. Depuis sa première apparition au calendrier en 1963, le circuit d'Imola a été le théâtre de nombreuses scènes mémorables, mais aussi dramatiques.

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Imola accueille la Formule 1 depuis 1963.
© Mercedes / Imola accueille la Formule 1 depuis 1963.

Quand on pense à Émilie-Romagne, les fans de F1 pensent immédiatement à l'Autodromo Enzo é Dino Ferrari, situé à Imola. Ce légendaire circuit bordé de maisons, avec les tifosi réunis en masse sur les balcons pour admirer les monoplaces.

Depuis ces emplacements privilégiés, les Italiens ont pu assister à de nombreuses scènes. De la bataille entre Fernando Alonso et Michael Schumacher pour la victoire, au week-end noir de 1994 ou encore à la grève des pilotes en 1982. Ils en ont vu de toutes les couleurs.

Les pilotes boudent la course

C'est une crise dont la FIA et les fans se seraient bien passés. En 1982, dès la première course en Afrique du Sud, les pilotes se mettent en grève suite à l'instauration d'une super licence. Quelques courses plus tard, une grande partie du plateau aussi se met en grève. Mais pour une autre raison.

Les constructeurs britanniques ne participent pas à la course suite à la disqualification de plusieurs voitures, lors du précédent événement, au Brésil. Ils ne sont alors que 14 à prendre la piste.

À domicile, les Ferrari maîtrisent leur sujet. Largement en tête, Didier Pironi et Gilles Villeneuve se livrent une lutte acharnée pour la victoire. Le Canadien devance le Français, mais commet une erreur, ce qui lui permet de passer devant.

Ils continuent de se dépasser virages après virages, jusqu'à ce que la Scuderia passe un message aux deux hommes pour figer les positions. Villeneuve devant Pironi. Mais, le Tricolore attaque son coéquipier à Tosa et finit par s'imposer. Cela créé de nouvelles tensions dans le paddock. Cette fois-ci au sein de l'écurie Ferrari. Une crise qui se terminera dans le drame quelques jours plus tard, en Belgique avec le tragique accident de Gilles Villeneuve.

Un circuit dangereux

Imola est un circuit rapide, avec de longues courbes, plaisantes à prendre pour les pilotes. Mais tout aussi dangereuses. En 1989, à Tamburello, Gerhard Berger perd le contrôle de sa Ferrari et part tout droit. Il percute le mur violemment. Un choc estimé à 100 G.

Sa monoplace s'embrase immédiatement alors que son pilote, à bord, perd connaissance. L'intervention rapide des commissaires lui permettent de sortir en vie du brasier. Il s'en tire seulement avec des brûlures aux mains et quelques os fêlés.

Cinq ans après, le circuit italien est de nouveau le théâtre de drames. En 1994, Rubens Barrichello passe proche de la mort lors des essais libres, le vendredi. Le samedi, Roland Ratzenberger se tue lors des qualifications, avant qu'Ayrton Senna ne soit, lui aussi, une autre des victimes de ce week-end noir. Lors de la course, JJ Letho et Pedro Lamy se sont accrochés et les débris de leurs voitures ont blessés plusieurs spectateurs dans les tribunes. Un mécanicien a aussi été sérieusement touché lors d'un arrêt aux stands.

Hommage à une maman

C'est un jour noir pour les Schumacher. Le 20 avril 2003, alors que la F1 repose ses roues en Europe, les frères Schumacher apprennent le décès de leur mère. Après une lutte intense et stratégique face à Rubens Barrichello, Michael parvient à s'imposer. Son frère, Ralf, profite des déboires du Brésilien dans les stands pour grappiller des secondes sur la piste et le dépasser plusieurs boucles plus tard.

Les deux frères terminent aux deux premières places de ce Grand Prix. Sur le podium, ils portent un brassard noir en hommage à leur mère et fondent en larmes. Aucune joie sur la boîte, seulement de la tristesse.

La lutte des titans

C'est une séquence à montrer dans toutes les écoles de pilotage. 2005. Fernando Alonso et Michael Schumacher se livrent une bataille sans merci. À Imola, les deux hommes s'expliquent et luttent pour la victoire à l'occasion du Grand Prix de Saint-Marin.

L'Espagnol est alors en tête, talonné de très près par le Baron Rouge. L'Allemand était parvenu à remonter depuis la 14e place pour mettre la pression à la Renault. Mais Fernando Alonso, bien que très jeune, a de l'expérience et sait gérer le stress.

Pendant 13 tours, il va résister aux assauts et aux attaques de la Ferrari du septuple champion du monde. L'Espagnol ne craque pas et parvient à s'imposer pour la troisième fois de rang cette saison.

Grand Prix de Saint Marin et d'Italie

Le circuit de l'Autodromo Dino Ferrari est renommé en 1988 à la suite de la mort de Enzo Ferrari. Il accueille la F1 ce weekend pour la 36ème fois mais il a connu plusieurs appellations. Lors de sa création en 1963 il est alors nommé Grand Prix de la Cité d'Imola. Il sera au calendrier de la F1 à 4 reprises entre 1963 et 1972 avant de revenir en 1979 sous le nom Grand Prix de Dino Ferrari.

En 1980 il est le Grand Prix d'Italie avant de devenir l'année suivante le Grand Prix de Saint-Marin. Saint-Marin est situé à quelques kilomètres du circuit. Ce micro-État, sur la côte nord-est de la péninsule italienne est souvent considéré comme la plus ancienne république du monde en raison de sa fondation légendaire en 301 apr. J.-C. par saint Marin, un tailleur de pierre chrétien.

Le Grand Prix de Saint-Marin sera tenu de 1981 à 2006 sans interruption avant d'être retiré du calendrier en 2007. Le circuit accueillera la F1 alors de nouveau 13 ans plus tard, en organisant le Grand Prix d'Emile-Romagne pour combler les trous dans le calendrier suite aux différentes perturbations liées à la pandémie de la Covid-19. La région et le circuit poursuivent leur collaboration avec la F1 l'année suivante à la surprise générale.

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