George Russell veut que la FIA interdise au personnel de faire l'intégralité des 24 courses de la saison 2024
F1. L'année prochaine 24 courses auront lieu en F1, un record pour la discipline. Georges Russell, président de l'association des pilotes, souhaite interdire au personnel des équipes de participer à l'intégralité de ces Grand Prix.
24 courses seront au calendrier de la F1 la saison prochaine, il s’agira d’un record dans l’histoire du championnat. Le Grand Prix de Chine fera son retour, après quatre années d’absence due à la pandémie mondiale. Le Grand Prix d’Emilie-Romagne, à Imola, sera également présent, après l’annulation cette année à cause des fortes inondations touchant la région d’Emilie-Romagne, en mai dernier.
Cette année 2023 et ses 22 courses ont été le nombre record de l’histoire de la F1. Les Grand Prix se sont parfois enchaînés, sans semaine de pause, pour les équipes, comme le ‘’double header’’ Monaco-Barcelone les 28 mai et 4 juin derniers. Ces enchaînements se déroulent parfois sur plusieurs continents différents, comme avec la succession en trois semaines d’Austin, Mexico et Interlagos, les 22, 29 octobre et 5 novembre derniers. Sans oublier les deux dernières courses à Las Vegas et à Abu Dhabi, sans semaine de repos, les 19 et 26 novembre derniers.
« Je ne pense pas qu'il soit viable pour 4 000 personnes de faire 24 courses par saison »
Avec encore plus de courses que cette année, la fatigue des pilotes, des ingénieurs, des mécaniciens risque d’être encore plus importante. Le pilote Mercedes et président du GPDA, George Russell propose d’interdire à l’ensemble du personnel de la F1 de couvrir l’intégralité des 24 courses l’an prochain.
« Le corps est en train de s’embrouiller. Je pense qu’il y a des discussions pour l’année prochaine sur le fait que le personnel ne peut pas faire toutes les courses. Je pense que ce serait une bonne chose. Je ne pense pas qu’il soit viable pour 4 000 personnes de faire 24 courses par saison, surtout quand on voit à quel point géographiquement, cela n’a toujours pas beaucoup de sens », suggère le Britannique.
« Nous avons le meilleur de chaque personne dans ce paddock. De la façon dont nous voyageons, nous sommes dans une position très chanceuse, mais il y a tellement de mécaniciens qui sont malades, des gens dans le bureau des ingénieurs, qui ont vraiment du mal avec les changements constants de fuseau horaire, le corps ne sait pas où vous êtes, mangez à des heures différentes, séjournez dans des hôtels différents, des environnements différents, des climats différents », souligne George Russell.
« J’ai été très malade ces deux dernières semaines. Tout d’abord, à Las Vegas, avec une grosse fièvre, je n’arrivais pas à dormir et je me sentais mal. Ensuite, j’ai eu une toux horrible qui m’a accompagné toute la semaine dans la voiture. Je toussais à chaque tour, mais quand vous êtes attaché dans la voiture, vous ne pouvez pas respirer. Vous ne pouvez pas prendre une profonde inspiration pour faire sortir la toux. Donc, c’était juste constamment avec moi. C’était joli, assez misérable. J’étais donc heureux de le ramener à la maison quand j’ai vu ce drapeau à damier », conclut le pilote Mercedes.
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