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Les enjeux de la finale du GP2 : Trois hommes et un coup fin

F2. Le plateau de GP2 s’affronte ce week-end à l'occasion des deux dernières courses de la saison 2016. Petit point sur les enjeux dans l’antichambre de la Formule 1 : trois pilotes lutteront aussi pour la gloire !

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Le crépuscule de la saison 2016 de GP2 se rapproche : qui sera titré ?
© Campos Racing / Le crépuscule de la saison 2016 de GP2 se rapproche : qui sera titré ?

Le circuit de Yas Marina accueille en parallèle de la F1, la dernière manche de la cuvée 2016 des GP2 Series. Gros plan sur les trois derniers acteurs en lice pour remporter le titre de cette deuxième division.

Antonio Giovinazzi, Prema Racing -> 197 pts, 5 victoires :
Giovinazzi nous vient vient de la F3 européenne où il a disputé trois saisons, dont la première en 2013 assortie avec la F3 britanniques. Il termina vice-champion de la F3 britannique cette année là derrière Jordan King et dix-septième en F3 européenne. Ensuite il continua encore deux saisons dans la discipline au sixième rang en 2014 et second en 2015 derrière Felix Rosenqvist.

L’Italien aborde ces deux dernières courses de l'année en GP2 en tant que leader du championnat, avec 7 points d’avance sur son coéquipier Pierre Gasly. Mais il faut souligner qu’il joue le titre en tant que rookie dans la discipline. Une telle performance n’était plus arrivée depuis Lewis Hamilton en 2006.

Pourtant, avant le démarrage de la saison, le transalpin n’était pas parmi les favoris au titre du fait de son statut de débutant combiné à l’arrivée de son équipe dans la discipline. En effet, l’écurie Prema n’a débuté en GP2 qu’au début de la saison 2016 bien qu’elle dominait déjà en F3 depuis quelques années. Mais réussir dans une nouvelle catégorie avec une voiture radicalement différente n’était pas forcément gagné d’avance...

Rapidement, il s’avèra que son équipe était au point ;l’Italien a tout de même connu deux premiers week-ends difficiles avant de gagner les deux couses à Bakou. À partir de là, sa saison était lancée. Il enchaîna les bons résultats et gagne encore trois fois : en Belgique, en Italie et en Malaisie. Dés lors, l’enjeu sera simple pour Giovinazzi : faire de bons résultats face à son coéquipier, le plus proche de ses adversaires pour le titre. Il faudra voir si ce fameux statut de débutant ne lui pèsera pas trop au moment de conclure.En tout cas, l’avenir du pilote se situera entre la F1 et le WEC, où il a disputé deux manches cette année, sur une Ligier LMP2 de l'équipe Extreme Speed Motorsports, avec de bons résultats : un podium de catégorie à Shanghai à la clé.
Sa saison 2017 l’orientera donc peut-être vers le LMP2 mais pourquoi ne pas envisager une intégration à la Ferrari Driver Academy au vu de sa nationalité et surtout de ses performances ;avec au bout un rôle chez Sauber, Haas ou Ferrari


Pierre Gasly, Prema Racing -> 190 points, 3 victoires : Le Français disputa cette année sa deuxième saison complète en GP2, après une pige de de trois week-end en 2014. En 2015, sa saison s’avéra assez décevante puisqu'il ne monta sur le podium qu’à trois reprises, commettant quelques erreurs et étant frappé par une malchance persistante. Sa campagne se termina au huitième rang du championnat, sans victoire, une première depuis 2013 et son titre en Eurocup Formule Renault 2.0.

Rappelons qu’avant le GP2, le membre de la filière Red Bull avait disputé le championnat de Formule Renault 3.5 et terminé vice-champion derrière un autre protégé de la marque autrichienne, un certain Carlos Sainz Jr. Pour en revenir au GP2, il rejoignit pour cette saison la nouvelle équipe Prema, comme Giovinazzi, en espérant se battre pour le championnat et convaincre les dirigeants de de Red Bull de le titulariser en 2017.

Son équipe et lui furent tout de suite dans le rythme puisque le Normand de naissance monta sur la troisième et la deuxième marche des deux courses inaugurales en Espagne. La manche suivante fut moins bonne mais il remonta sur le podium en Azerbaïdjan et gagna enfin en Grande-Bretagne, puis en Hongrie. La malchance arriva en revanche en Allemagne, où un problème d’extincteur le disqualifia et lui a fait perdre de gros points au championnat. Il reprenait ensuite sa dynamique en gagnant en Belgique et décrochant deux autres podiums en Italie et en Malaisie. Résultat, il se retrouve deuxième du championnat derrière Giovinazzi. Mais les positions auraient pu être inversées sans cette fameuse disqualification et l’imbroglio de Monza, où une voiture de sécurité mal positionnée lui a enlevé une potentielle victoire.

Désormais Le seul moyen pour le Français d’être champion est de battre son coéquipier sur les deux courses et marquer un maximum de points pour combler les sept unités d’écart qui le séparent du titre de champion GP2 2016 (197 points pour Giovinazzi, 190 pour Gasly). Si le troisième pilote Red Bull et Toro Rosso l’emporte, il devra trouver un autre programme pour 2017 car le règlement interdit au champion de redoubler dans la discipline.

Dans le cas inverse, une autre saison est envisageable mais peu probable cependant car le GP2 n’aura plus grand-chose à lui apprendre. Rappelons que Red Bull a choisi de conserver Kvyat chez Toro Rosso au lieu de le faire monter en Formule 1, Helmut Marko estimant ses performances "insuffisantes".

Pour 2017 il sera conservé comme troisième pilote Red Bull mais un programme parallèle sera peut-être au rendez-vous. Pourquoi pas une saison en Super Formula Japonaise comme Stoffel Vandoorne cette saison et devenir titulaire chez Toro Rosso en 2018. L’avenir nous le dira.


Raffaele Marciello, Russian Time -> 158 points, 0 victoire : L’Italien entama cette année sa troisième saison en GP2, dans une troisième équipe différente. En 2014 chez Racing Engineering il finissa huitième du championnat avec trois podiums et une victoire. En 2015, il passa chez Trident mais cette fois, il acheva son exercice en septième place au championnat avec quatre podiums. Cette deuxième saison décevait les observateurs et Ferrari décidait de facto de l’exclure de la Ferrari Driver Academy. Avant de rejoindre le GP2, le transalpin avait remporté le relevé championnat F3 en 2013 devant Félix Rosenqvist. Il faut souligner la performance de Marciello qui avait déjà terminé vice-champion pour sa première saison dans la discipline dernière Daniel Juncadella.
Pour en revenir au GP2, l’’Italien rebondissait en ce début de saison chez Russian Time en espérant jouer le titre et convaincre sans l’appui de Maranello qu’il a sa place en F1.

Sa saison de GP2 démarra de bonne manière. Il monta sur le podium pour la première fois à Monaco, troisième lors de la course sprint. En Azerbaïdjan, il récupérait de nouveau cette position à l'arrivée, mais lors de la course longue du samedi après-midi. Les manches suivantes furent plutôt bonnes puisqu’il boucla toutes ses courses dans les points (Autriche, Angleterre, Hongrie). En Allemagne il décrocha encore un nouveau podium. Ses courses suivantes furent du même acabit, il décrochait encore le podium à Monza, deuxième de la course longue et à Sepang, deuxième de la course sprint. Résultat, avant le rendez-vous Émirati le transalpin est toujours mathématiquement en lice pour le titre derrière le duo de pilotes Prema grâce à une régularité assez impressionnante ;sachant que le plateau de GP2 est peuplé de jeunes loups qui cherchent à se montrer en prenant parfois beaucoup de risques.

L’Italien devra tout de même compter sur des problèmes des pilotes Prema et d’éventuelles contre-performances de leurs parts pour se mêler à la course au titre. En tout cas, avec 39 points de retard sur Giovinazzi (158 pour le premier cité, 197 pour le deuxième), il jouera sa chance à fond sans réfléchir pour espérer une bonne surprise. Concernant son avenir il est pour le moins incertain maintenant qu’il n’est plus membre de l’Académie Ferrari, l’avenir nous le dira. Profitera-t-il de la pression qui pèse sur les pilotes de têtes ?

Maintenant, place à ces deux dernières courses du GP2 Series 2016. Qui succédera au Belge Stoffel Vandoorne ?
Pour le savoir, rendez-vous sur les chaines du groupe Canal +, ce samedi 15h30 (Canal+ Décalé, dans la foulée des Qualficiations), et ce dimanche 11h05 (Canal+ Sport) !


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