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Michael reste prudent sur l'état de forme de Williams

F1.

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Le directeur technique de Williams Sam Michael aborde les derniers essais de la pré-saison avec un « bon sentiment » sur les chances de son équipe pour la nouvelle saison. Pour autant, il ne fait aucune prévision sur le degré de compétitivité de l’écurie britannique.

Avec Kazuki Nakajima qui a réalisé le meilleur temps de la dernière journée d'essais à Barcelone en Espagne, il y a 2 jours, la nouvelle FW30 semble être un sérieux outsider pour aller « chatouiller » des équipes telles que Ferrari ou McLaren.

« Il y a un bon sentiment dans l'équipe. Nous voulons aller directement sur la piste pour se battre au niveau des autres équipes. Nous savons la place que nous voulons acquérir. Nous n'y sommes pas encore mais nous connaissons nos objectifs, » a déclaré Michael.

Williams emploiera un nouveau package aérodynamique dès les essais de la semaine prochaine, à Barcelone en Espagne. Ce sera alors la dernière ligne droite avant le début de la saison mais Michael ne certifie pas que ces nouvelles pièces emmèneront, dans un premier temps, l’équipe au plus haut.

« Je pense que celui-ci va seulement nous maintenir dans une position que nous détenons actuellement, » a-t-il dit à propos du nouveau package aérodynamique.

« Tout le monde a un ‘nouveau’ plan pour Melbourne, donc tout le monde va s'améliorer ! Ce sera alors la capacité de chaque écurie à progresser, au cours de la saison, qui va décider du classement. »

Lorsqu'on lui a demandé à quel niveau, il voyait Williams dans la hiérarchie à en juger par son rythme assez impressionnant au cours des essais d’hiver, Michael a affirmé: « Derrière McLaren et Ferrari, ça c’est certain. Mais après la situation est un peu plus floue. »

« Je ne sais pas vraiment où nous sommes. Et je ne crois pas qu'il se soit passé une seule année où nous pouvions annoncer explicitement un rang avant la troisième ou quatrième course. »

« Les années précédentes, la première course se passait généralement bien et puis après plusieurs mauvaises courses s'enchainaient. Autrement, il y a des années où nous sommes passés complètement à côté de notre course en Australie mais par la suite avec la Malaisie, les choses s’amélioraient, » a conclu le directeur technique.

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