Williams Renault : noms de domaines à vendre
F1. Un petit futé à profité de l'annonce de l'association entre l'écurie britannique et le motoriste français pour acheter tous les noms possibles et imaginables de domaines internet contenant le nom des deux sociétés.
En apprenant, le 4 juillet dernier, les retrouvailles de l’écurie Williams et de Renault à partir de 2012, de nombreux passionnés de Formule Un avaient de petites étoiles dans les yeux, celles des souvenirs d’un passé brillant où l’association franco-britannique dominait la Formule Un avec Mansell, Prost, Hill ou encore Villeneuve. D’autres, beaucoup plus pragmatiques, devaient sans doute avec des dollars dans les yeux pour avoir l’idée qu’aurait eu, selon le site YallaF1.com, un Australien d’acheter tous les noms de domaines possibles et imaginables contenant les deux noms : Williams et Renault.
Ainsi, en 2012, si l’écurie de Grove décide de modifier son site internet pour lui donner l’adresse williamsrenault.com ou bien encore attwilliamsrenaultgp.com, elle devra d’abord, en théorie, débourser la bagatelle des 3,5 millions de dollars par nom de domaine, revendiqués par leur rusé propriétaire originaire de Brisbane.
Il existe en effet un vrai marché du domaining. Cette pratique, relativement courante et plutôt ancienne, n’échappe pas à quelques dérives spéculatives : en 1999, le tribunal de Grand Instance de Nanterre condamnait ainsi la société américaine W3 System à 1 million de francs de dommages et intérêts. Cette dernière avait acquis le nom de domaine sfr.com et l’avait redirigé vers le site de son concurrent, France Telecom, afin de forcer SFR à lui racheter son nom de domaine.
Dans le cas de l’écurie britannique, qui est propriétaire de son nom de domaine actuel qu’elle pourra conserver si nécessaire en 2012, il s’agit cependant d’une personne revendiquant simplement un certains nombre de domaines, sans se livrer à un tel chantage, en espérant y gagner au change. Williams dispose de plusieurs alternatives : soit elle gagne son nom de domaine actuel ou en trouve un qui est disponible, soit elle négocie avec le détenteur des noms de domaines concernés soit elle entame une procédure juridique, la notion de « marque déposée » pouvant entrer en ligne de compte.