Grosjean : "Une sensation de nausée"

Après une longue pause, la F1 est de retour ce week-end à Spa-Francorchamps. Un break qui a semblé particulièrement long pour les fans mais qui n’a pas forcément été de tout repos pour les pilotes, même si ça a été l’occasion de recharger ses batteries.

« Je suis en forme, il y a eu 2 semaines de vacances et 2 de travail. Ça fait du bien, ça permet de recharger les batteries et d’attaquer la deuxième partie de la saison motivé et avec des fourmis dans les jambes avant de remonter dans la voiture ce qui est bon signe en général. [J'ai] envie d’en découdre avec une deuxième partie de championnat avec des pistes assez magnifiques. Ici on est à Spa-Francorchamps ensuite on va aller à Monza, ce sont des beaux endroits, » explique Romain Grosjean dans le paddock de Spa.

Une reprise qui pourrait être favorable à Lotus qui devrait utiliser pour la première fois en course son système de double DRS. Suffisant pour jouer la gagne ?

« Il y a quelques évolutions sur la voiture donc ça c’est une bonne chose. Maintenant on sait ce qu’on amène mais on ne sait pas ce que les autres vont apporter, c’est toujours la même chose. C’est un circuit qui devrait nous convenir. On va voir ce que la météo donne, ce qui est toujours une incertitude ici. Je crois que vendredi, les deux voitures partiront avec le double DRS, après on verra pour la deuxième séance. Peut-être qu’on fera une comparaison. C’est un circuit que j’aime bien, j’y ai des bons souvenirs avec le titre GP2 l’an dernier. On sait qu’à moyenne et haute vitesses, la Lotus est pas mal, à Budapest dans le secteur deux on est les meilleurs. La voiture est très rapide, très stable ce n’est pas un secret. Quand il y a des épingles ou ce genre de choses ça marche moins bien. Ici à Spa, hormis le premier virage, ce sont des courbes qui devraient nous convenir plutôt pas mal », analyse le pilote Lotus.

Quand on évoque Spa-Francorchamps on parle souvent du plus beau circuit du monde avec des virages comme le Raidillon on Blanchimont sans oublier le double gauche du Pouhon. Et même si la piste belge n’est pas la favorite de Grosjean, il avoue que passer le Raidillon à fond reste une expérience particulière : « C’est vrai que l’Eau Rouge reste un passage particulier, peut-être moins impressionnant qu’il ne l’était avant puisqu’on le passe assez facilement à fond quand il fait sec, maintenant, quand on arrive au bas de la bosse on se sent écrasé dans la voiture et au moment où on ressort, on a la même impression que dans un grand 8 avec l’estomac qui monte et qui descend. Dans le premier tour on a un peu une sensation de nausée et on se demande comment on va faire toute la course. Ça reste un pur bonheur de passer à 300 km/h. »

De notre correspondant à Spa-Francorchamps