Red Bull : Horner n'a "jamais"pensé rejoindre Ferrari

Un temps pressenti du côté de Mercedes, Christian Horner n’a finalement pas fait durer le suspense et <a href="/f1/actualite/14795-christian-horner-prolonge-chez-red-bull.html"target="_blank"title="Christian Horner prolonge chez Red Bull">a prolongé son contrat avec Red Bull</a>. Interrogé par Formula1.com, le site officiel de la discipline reine, le Britannique est revenu sur cette décision. « C’est une prolongation naturelle pour moi, quelque chose qui était logique. Je suis venu en F1 avec Red Bull – Dietrich Mateschitz m’en a donné l’opportunité, et ce à un âge assez jeune – donc c’était une pure formalité que d’étendre notre relation. » Propulsé à la tête de la structure autrichienne en 2005, à l’âge de 31 ans, il a été, avec Adrian Newey, l’un des artisans du succès de la marque au taureau rouge, remportant notamment les trois derniers titres pilotes et constructeurs en jeu.

« Ce que nous avons réalisé chez Red Bull Racing est extrêmement spécial et mon implication a toujours été à 100% dans l’équipe, » tient-il à rappeler alors que des rumeurs l’envoyant chez Ferrari avaient été évoquées, à la suite d’une réunion au siège de la Scudera. « La réunion chez Ferrari n’avait absolument rien à voir avec moi personnellement, c’était à propos du futur de la F1. » Horner d’ajouter que l’idée de rejoindre la Scuderia n’a « jamais, jamais de la vie » traversé son esprit. « Ah, ce sont les médias de la F1 tels que nous les connaissons. Mais, croyez-vous, c’était une rencontre sur le futur de la F1 et ça s’est déroulé dans une très bonne ambiance et [ce fut] très productif. »

D’ailleurs, le futur de la F1, comment le perçoit-il après une saison 2012 pour le moins animée en piste, un peu moins dans les coulisses ? « L’intérêt pour la F1 est plus haut que jamais. Nous avons eu un championnat 2012 fantastique. Les équipes ont conclu un accord avec les détenteurs des droits commerciaux pour une longue période, maintenant il est important de planifier le futur. » La ratification des accords Concorde reste pour le moment en suspens, même si Bernie Ecclestone a déclaré à la fin du mois de janvier que l’incertitude planait surtout autour des questions règlementaires – les accords Concorde servant notamment à imposer une certaine stabilité règlementaire pour éviter des dépenses trop importantes aux équipes engagées dans la discipline –, quand des accords financiers semblent avoir été conclus avec toutes les écuries du plateau.

« Nous voyons des choses excitantes qui se passent en F1, avec la venue de nouvelles courses dans les prochaines années, donc parfois il est bon de s’asseoir avec un petit groupe de personnes et de discuter quelques unes des questions importantes. » A la tête de l’équipe qui détient les trois dernières couronnes mondiales, nul doute que l’avis de Christian Horner compte dans de telles réunions.