Pour Horner, l'écart entre Mercedes et Red Bull est dû au moteur Renault
F1. Le directeur de l’équipe quadruple championne du monde en titre en est sûr, l’écart entre Mercedes et Red Bull est d’au moins une seconde et c’est du côté du moteur Renault qu’il faut en chercher les raisons.
Mercedes a remporté le premier Grand Prix de la saison à Melbourne avec une avance confortable qui aurait pu être encore plus accentuée sans l’apparition du Safety Car au 12ème tour. Dans le clan Red Bull, même si la deuxième place de Daniel Ricciardo (< i><a href="/f1/actualite/17107-officiel-ricciardo-disqualifie-red-bull-fait-appel.html"target="_blank"title="">finalement annulée pour une irrégularité sur le débit de carburant</a></i>) a pu rassurer sur le potentiel de la RB10, on reste conscient que l’écart de performance avec Mercedes reste encore très important.
Pour Christian Horner, interrogé par < i>Crash.net</i>, cet écart représenterait environ une seconde au tour : « Mercedes a contrôlé la course, je suis sûr qu’ils n’étaient pas à leur plein potentiel. Je dirai qu’en moyenne, ils sont une seconde plus rapide au tour, c’est ce que nous devons gagner. Il faut également surveiller Williams car s’ils n’avaient pas connu quelques problèmes ils auraient pu terminer devant. »
Le principal axe d’amélioration se trouve selon Red Bull du côté de l’unité de puissance Renault, notamment en améliorant son efficacité en ligne droite et en résolvant les problèmes logiciels : « Le comportement de la voiture est très affecté par la gestion du couple et cela affecte grandement notre vitesse de pointe. 90% des problèmes sont liés aux logiciels, notamment la relation entre les systèmes de récupération d’énergie et le moteur en lui-même. Il y a beaucoup de possibilité, les pistes d'améliorations sont très nombreuses et cela se passe entre nos ingénieurs à Milton Keynes (< i>ndlr : usine de Red Bull</i>) et les ingénieurs de Renault à Viry-Chatillon ».
Rappelons que lors de ses déclarations d’après course, Sebastian Vettel avait également pointé du doigt le fonctionnement de son bloc propulseur : « J’ai rencontré un problème avec le MGU-K (< i>ndlr: système de récupération d’énergie cinétique</i>), je perdais beaucoup de puissance. Cette année avec les moteurs tout est lié, il vous faut de la puissance pour recharger les systèmes de récupération d’énergie qui eux même génèrent de la puissance. Lorsque vous rencontrez un problème sur un élément, tous les autres sont affectés. »
Interrogé sur les chances pour Red Bull de l’emporter lors du prochain Grand Prix de Malaisie à Sepang, Christian Horner reste fataliste : « Non c’est peu probable, nous n’avons que deux semaines entre Melbourne et Sepang où nous tacherons de commencer à récupérer une partie de notre retard sur Mercedes. »
