Ricciardo : Red Bull pourra concurrencer Mercedes en Chine ou en Espagne

Après deux zéro pointés, le premier en raison d’une disqualification en Australie, le second en raison d’un arrêt aux stands raté en Malaisie, Daniel Ricciardo se rend à Bahreïn avec <a href="/f1/actualite/17216-grand-prix-de-malaisie-bianchi-et-magnussen-prennent-deux-points-de-penalite.html"target="_blank"title="Grand Prix de Malaisie : Bianchi et Magnussen prennent deux points de pénalité">une pénalité de 10 places sur la grille</a>d’ores-et-déjà acquise mais surtout, avec la conviction que les Red Bull ont de quoi inquiéter les Mercedes sur des circuits où la vitesse sera moins prépondérante qu’à Sepang ou même Sakhir.

Interrogé, sur le site de Red Bull, sur le pas en avant effectué depuis Melbourne, l’Australien se montre confiant dans les qualités intrinsèques de la voiture : « Nous semblions un peu plus près, n’est-ce pas ? Je pense que la voiture elle-même, aérodynamiquement et mécaniquement, est compétitive. »

Il sait, cependant, que le déficit se trouve au niveau de la vitesse de pointe : « Nous savons que nous sommes un peu en dessous en vitesse en ligne droite et ça nous fait du mal à un endroit comme Sepang. Mais dans le deuxième secteur [la partie sinueuse du circuit, ndlr] nous étions forts tout le week-end et dans le rythme des Mercedes. Nous verrons comment Bahreïn se passera mais une fois que nous serons en Chine et – encore mieux – à Barcelone, je pense que nous pourrons vraiment leur livrer bataille. »

Bahreïn justement, l’abordera-t-il avec un surplus d’agressivité ? « En termes d’agressivité… eh bien, il n’y en aura pas de trop ! Je vais à Bahreïn en pensant que je devrais partir 11ème [avec sa pénalité de 10 places sur la grille, ndlr] et que je dois faire un départ agressif pour revenir dans la lutte. J’ai besoin de prendre des points et ça n’arrivera pas si je suis dans le milieu du peloton. »

« Ceci étant dit, je ne pense pas que j’ai à changer grand-chose. Je pense que je pilote avec une bonne intensité, donc je n’ai pas besoin de faire quelque chose de drastiquement différent, » a-t-il ajouté sur ce point.

Revenant sur le Grand Prix de Malaisie, le pilote au numéro 3 a expliqué l’épisode de la consigne qui lui a été donnée. Ainsi, au 18ème tour du Grand Prix, son ingénieur de course lui a demandé de s’éloigner à deux secondes de Sebastian Vettel pour protéger ses pneus, ce à quoi Ricciardo a répondu, à la radio : « Si quelque chose se passe, je veux en être. Je serai doux avec les pneus mais je ne veux pas perdre inutilement du temps. »

« Simon Rennie, mon ingénieur, désirait que je prenne soin des pneus. A ce moment-là, il n’était pas encore décidé si nous étions sur une stratégie à deux ou trois arrêts, donc l’idée n’était pas sans fondement, » a-t-il indiqué.

« Mais, je ne pense pas que je tuais mes pneus et j’étais content de mon rythme. Je ne voulais pas le casser car ça peut poser des problèmes. Je pouvais aussi voir que la Mercedes devant ne s’échappait pas et il semblait que Seb rattrapait Nico Rosberg. Je ne voulais pas manquer une opportunité s’ils se battaient. »

Concernant, enfin, l’arrêt aux stands fatidique du 41ème tour, Daniel Ricciardo le prend avec fatalité : « J’ai eu le feu vert et je suis parti. J’ai regardé la vidéo et il est clair que dès que j’ai commencé à bouger, les gars savaient que la roue n’était pas fixée. L’équipe réalise les meilleurs arrêts aux stands dans le paddock donc il est très rare que quelque chose comme ça arrive, mais ce fut le cas et c’est comme ça. »