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Accident de Bianchi : Sutil revient sur les conditions à la fin du Grand Prix

F1. Proche témoin de l'accident de Jules Bianchi lors du Grand Prix de Formule 1 du Japon, Adrian Sutil est revenu plus en détails sur les conditions de la fin de course et les éléments altérés de perception des pilotes.

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Sutil sous la pluie de Suzuka, dimanche
© Sauber / Sutil sous la pluie de Suzuka, dimanche

Adrian Sutil s'est accidenté dans le 43ème tour du Grand Prix de Formule 1 du Japon, alors qu'il suivait Jules Bianchi. Un tour plus tard, c'est le Français qui est parti à la faute, au même endroit, percutant violemment l'engin de dépannage qui manœuvrait pour mettre la Sauber de l'Allemand en sécurité.

Le pilote Marussia se trouve aujourd'hui entre la vie et la mort à l'hôpital général de Yokkaichi, dans la préfecture de Mie, souffrant de lésions axonales diffuses.

Adrian Sutil, interrogé par Adam Cooper, est revenu sur ces tours qui ont fait s'abattre sur la Formule 1 une chape de plomb : « Nous avions beaucoup de pluie, mais quand nous étions en course c’était probablement les meilleures conditions de la journée. Nous n’avions pratiquement plus de pluie, la piste était OK pour piloter en intermédiaires. Je pense qu’au moment où nous courions, nous avons presque eu une heure sans pluie. Le seul risque était à la fin, la lumière a diminué, et ensuite le crachin s’est abattu de plus en plus. »

A ce moment de la course, certains pilotes ont fait le choix de passer par les stands pour monter les pneus pluie quand d'autres, parmi lesquels Sutil et Bianchi, disposaient de pneus intermédiaires en fin de relais : « J’avais vraiment du mal à garder la voiture sur le circuit, et à la fin il a commencé à pleuvoir de plus en plus, ça devenait vraiment sombre, donc il était difficile de voir les flaques sur la piste. Je suivais Jules de très près, j’ai perdu la voiture dans le virage 8 en aquaplaning, j’ai eu un gros coup de raquette et j’ai tapé dans le mur. A ce moment, je n’étais pas dans la meilleure position, mais par chance rien ne m’est arrivé, j’allais bien, je pouvais sortir. »

« Le tour suivant est arrivé l’accident avec Jules, le même genre d’erreur que moi, ou la même chose qui est arrivée avec l’aquaplaning, et il a perdu la voiture. Je l’ai juste vu arriver sans contrôle de la voiture. » Une vidéo publiée sur Internet par un vidéaste amateur placé dans la tribune du dernier virage du circuit a permis de constater que Jules Bianchi avait perdu le contrôle de sa Marussia pour arriver droit sur la dépanneuse.

« [Les conditions] empiraient sur ces deux tours. Evidemment, nos pneus étaient proches de la fin, donc la résistance à l’aquaplaning n’était plus aussi bonne. J’ai vu plusieurs voitures glisser même quand la voiture de sécurité est sortie, au moment où j’étais débout près de l’accident, donc il devait y avoir une assez grande rigole qui se mettait en place. Ça a causé deux accidents, vraiment. La pluie est arrivée, les pneus étaient en fin de vie, les gens étaient en difficulté, et il était vraiment difficile de piloter. »

L'Allemand explique que les conditions difficiles de luminosité ont été accentuées par la faible visibilité du pilote dans de telles conditions : « Le problème dans nos voitures est que quand il fait sombre, vous pouvez toujours voir, mais nous avons de très vives lumières sur le volant, donc elles nous gênent. Nous avons une très petite vue depuis le casque, et en plus il y a des lumières vives, qui sont normalement réglées sur la luminosité maximum dans, disons, des conditions ensoleillées, sinon nous ne pouvons pas vraiment voir. Mais dans les conditions sombres, ça affecte beaucoup la vue. Lors de ces tours, avec tout le spray et les gouttes sur la visière, il était vraiment dur de voir. »

« C’est pourquoi, parfois, de l’extérieur, et aussi depuis la voiture de sécurité, ça semble pilotable – ils ont un grand pare-brise – mais personne ne sait ce que c’est pour nous dans la voiture, et avec ces voitures qui sont si difficiles à piloter aujourd’hui, sans adhérence, et une grande puissance. »

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