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Difficultés financières en F1 : vers la mise en place de voitures clientes ?

F1. Alors que plusieurs équipes sont en grande difficulté financière, Bernie Ecclestone évoque la possibilité pour les top-teams de fournir une troisième voiture aux écuries en difficulté, afin de les soutenir et de leur permettre de demeurer en Formule 1.

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Le retour en force des voitures clientes ?
© Mercedes / Le retour en force des voitures clientes ?

Bernie Ecclestone, le président du Formula One Group a indiqué que, dans le contexte des difficultés très graves rencontrées par les écuries de fond de grille – au premier rang desquelles Caterham et Marussia –, certaines équipes de F1 pourraient aider les compétiteurs dans une situation financière difficile en leur fournissant une voiture.

Le < i>Daily Mail</i>affirme que l’équipe Marussia a notifié à la Haute Cour de Londres, le 7 octobre dernier, sa volonté d’être placée en redressement judiciaire. Il y a quelques jours, c’est Caterham qui est passée <a href="/f1/actualite/18872-caterham-f1-les-administrateurs-judiciaires-aux-commandes.html"target="_blank"title="Caterham F1 : Les administrateurs judiciaires aux commandes">par cette procédure</a>, à la suite des problèmes rencontrés concernant le rachat de l’écurie par Engavest auprès de Tony Fernandes.

Les deux structures devraient manquer, au minimum, <a href="/f1//f1/actualite/18872-caterham-f1-les-administrateurs-judiciaires-aux-commandes.html/actualite/18879-F1-Marussia-F1-devrait-aussi-manquer-le-Grand-Prix-des-Etats-Unis.html"target="_blank"title="Marussia F1 devrait aussi manquer le Grand Prix des Etats-Unis">les deux Grands Prix à venir</a>, ce qui ferait passer le plateau de 22 à 18 voitures. D’autres équipes sont aussi dans une situation délicate, telles que Sauber, Lotus ou même Force India.

Bernie Ecclestone, à la tête de la Formula One Management (FOM), qui gère les droits commerciaux de la F1 et les accords entre les différents acteurs de la discipline, n’a de cesse de répéter qu’une règle existe qui obligerait les écuries à faire courir une troisième monoplace pour éviter que la grille ne flirte trop dangereusement avec le nombre minimum de 16 voitures requises, cette clause résultant des accords conclus avec les organisateurs de Grands Prix.

L’enjeu pour Ecclestone est d'éviter la remise en cause des accords commerciaux, ce qui pourrait représenter une perte substantielle liée à la fois aux pénalités à payer auprès des organisateurs de Grands Prix mais aussi, et surtout, ce qui pourrait mettre en péril la mainmise de la FOM sur l’aspect commercial la discipline.

Or, il semblerait qu'une troisième voiture, contrairement à l’idée communément admise selon laquelle elle serait engagée par l’écurie la fabriquant, puisse simplement être fournie à une écurie en difficulté : « Ils pourraient fournir une troisième voiture à quelqu’un d’autre donc si, par exemple, Sauber disparaissait, une équipe pourrait passer un contrat avec Sauber. Ferrari pourrait dire : "Nous allons vous donner une voiture, tout ce qui va avec, et nous voulons que vous mettiez ce sponsor dessus. Vous avez vos propres sponsors mais nous voulons que vous intégriez celui-ci aussi et nous que vous preniez ce pilote". L’équipe n’aurait pas à disparaitre, n’est-ce pas ? Si Red Bull décidait de donner une voiture à Caterham, par exemple, cela résoudrait leurs problèmes, » a ainsi indiqué le grand argentier de la F1.

Pour le moment, cependant, l’urgence n’est pas de mise : « Nous n’avons pas à introduire une troisième voiture pour le moment car elles peuvent manquer plusieurs courses. » En effet, les accords commerciaux conclus entre les équipes et la FOM prévoient que les écuries peuvent ne pas participer à trois courses dans la saison. « Elles perdent l’argent qu’elles auraient eu pour ces courses mais elles ne perdent pas leur position au championnat. Je ne sais pas si Marussia va le faire sur le long terme. Ça serait mieux qu’ils n’aillent pas jusqu’au redressement judiciaire. »

Ce système n’est pas sans rappeler que <a href="/f1//f1/actualite/18872-caterham-f1-les-administrateurs-judiciaires-aux-commandes.html/actualite/18524-F1-Reglement-Les-equipes-de-F1-rejettent-les-chassis-clients-pas-la-troisieme-voiture.html"target="_blank"title="Règlement : Les équipes de F1 rejettent les châssis-clients, pas la troisième voiture">la question des châssis-clients a été rejetée</a>plus tôt dans la saison, notamment sous le prétexte qu’un constructeur ne peut être considéré de la sorte qu’en fabriquant son propre châssis. De même, toutes les discussions engagées visant à la réduction des coûts en F1 ont échoué, <a href="/f1//f1/actualite/18872-caterham-f1-les-administrateurs-judiciaires-aux-commandes.html/actualite/17882-F1-Reduction-des-couts-La-Commission-F1-rejette-la-plupart-des-propositions.html"target="_blank"title="Réduction des coûts : La Commission F1 rejette la plupart des propositions">faute d’un accord entre les écuries de pointe</a>.

Une voiture prête-à-rouler permettrait à l’écurie qui en bénéficierait des économies dans nombre de domaines tels que la recherche, le développement, la fabrication ou l’achat de moteurs. Les dépenses liées à l’équipe technique et aux pilotes pourraient être couvertes, potentiellement, par les revenus liés à cette troisième voiture. A titre d’exemple, Marussia a dépensé, en 2012, 96.2 millions d’euros, dont 40.4 millions liés au développement et 29 millions liés à la fabrication et au moteur.

La Formule 1 a déjà connu, dans les années 1950, 1960 et 1970 des cas dans lesquels certains constructeurs, en plus d’engager leur propre écurie officielle, fournissaient des voitures à d’autres équipes. Cependant, certains acteurs de la discipline ne voient pas une telle solution d’un bon œil, à l’image de Claire Williams, directrice-adjointe de l’écurie du même nom : « Nous ne croyons pas que les voitures clientes et les équipes de trois voitures soient dans l’ADN de notre sport. Je pense qu’une question plus importante est de comprendre pourquoi nous avons ces conversations : et c’est parce qu’il y a des équipes qui sont en difficulté financière actuellement. Je pense que nous devons régler les problèmes de coûts en Formule 1 afin de soutenir les équipes qui sont là. »

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