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Ecclestone : La grille pourrait tomber "à 14 voitures"en 2015

F1. Interrogé dans le contexte des difficultés financières criantes rencontrées par certaines écuries, Bernie Ecclestone s'est montré alarmiste et s'est à nouveau attaqué au règlement 2014 et au V6 turbo.

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Bernie Ecclestone en discussion avec Vijay Mallya
© Sutton / Bernie Ecclestone en discussion avec Vijay Mallya

La F1 a replongé de plain-pied dans les tourments des difficultés financières. Les forfaits de Caterham et de Marussia pour le Grand Prix des Etats-Unis – et sans doute celui du Brésil – auront mis en lumière mieux que n’importe quel discours les risques de voir disparaître les éléments les plus fragiles du sport.

Nombre d’acteurs ont tenté, ces derniers mois, de tirer la sonnette d’alarme pour inviter les instances à imposer une véritable limitation des coûts. Or, la plupart des mesures envisagées – et notamment la question du budget capé ou des châssis-clients – ont été battues en brèche au moment de leur passage devant le Groupe Stratégique de la F1, instance tripartite (FIA, FOM et six équipes dont les plus puissantes) en charge de proposer des modifications règlementaires à la Commission de la F1.

Interrogé sur le risque de voir la grille se réduire à vue d’œil, Bernie Ecclestone, le président de la FOM qui détient les droits commerciaux de la F1 et gère la redistribution des revenus aux équipes, s’est montré pessimiste et a appelé à des changements : « [La grille] pourrait tomber à 14 voitures. Si nous perdons deux autres équipes c’est ce qui arrivera. Je ne peux pas prédire si ça va se passer ou pas. Mais si c’est 18, ce n’est pas grave du tout, » a-t-il déclaré pour Sky Sports. « Nous avons besoin [des petites équipes] si elles produisent des performances correctes et ne sont pas là pour mendier. »

Puis, il s’est de nouveau attaqué à la nouvelle règlementation moteur, qu’il avait déjà vivement critiqué en début de saison : « Nous devons changer les règlements. Il faut se débarrasser de ces moteurs parce qu’ils ne font rien pour personne. Ce n’est pas de la Formule 1. »

La question de la troisième voiture par écurie, évoquée depuis plusieurs semaines, notamment par le Britannique de 84 ans, semble ne pas convaincre du tout Martin Brundle, ancien pilote pour McLaren, Ligier ou Jordan et aujourd'hui consultant pour Sky Sports : « C’est une solution à court terme, mais un désastre à long terme […] On m’a dit, ce matin, que ça coûterait entre 44 et 50 millions d’euros de faire courir une voiture supplémentaire l’année prochaine et elle ne pourrait probablement pas marquer de points, c’est ce n’est pas encore clair. Mais comment allez-vous retrouver l’argent dépensé pour cette voiture ? Il n’y aura pas assez de jeunes pilotes qui paieront entre 44 et 50 millions d’euros. De nouveaux sponsors ? McLaren court sans sponsor-titre, déjà. Donc vous voyez ça et vous pensez que ça va vraiment marcher ? »

Si la troisième voiture était introduite, elle pourrait être réservée à un jeune pilote désigné. Mais, plus simplement, le système pourrait aussi n’être réservé qu’à certaines écuries. « Je crois qu’il y a trois équipes – McLaren, Red Bull et Ferrari – qui seraient les premières à se voir offrir la chance de faire rouler une troisième voiture, ensuite ça serait Mercedes et les autres. C’est un système assez compliqué comme seule la Formule 1 semble capable d’en produire, » a ironisé l'ancien pilote.

Avec 18 voitures engagées pour le Grand Prix disputé à Austin ce week-end, la F1 connaît sa grille de départ la moins fournie depuis 2005 et le Grand Prix de Monaco duquel l’équipe BAR avait été exclue suite à une tricherie découverte à Saint-Marin.

Si Marussia et Caterham venaient à disparaitre définitivement – ce qui n’est pas certain, la procédure de redressement judiciaire visant justement à trouver des repreneurs avant cessation d’activité, c’est vers les écuries Sauber et Lotus que l’attention se porterait. Ces deux structures, elles aussi en difficulté financière, semblent sur la corde raide. Monisha Kaltenborn, la directrice de la formation suisse, n’a pas manqué d’exprimer sa colère vendredi : « Je suis au-delà du stade de la frustration. Je suis la première des gens très déçus parce que c’est une chose de parler sans cesse de ce terrible scenario selon lequel certaines équipes ne seront plus là, mais c’est le sport en tant que tel et les gens qui sont responsables du sport : avoir laissé cela aller si loin est extrêmement inquiétant. »

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