Kvyat ne ressent pas la pression du public russe
F1. Daniiil Kvyat s’apprête à vivre son deuxième Grand Prix national. L’année dernière, le Russe n’avait vraiment pas été prophète en son pays et entend rectifier le tir ce dimanche, porté plutôt qu'intimidé par le soutien de son pays.
Daniil Kvyat était naturellement au centre de nombre d’attentions du public pour le premier Grand Prix de Russie de l’histoire de la Formule 1, en octobre dernier. Après une excellente qualification conclue à la 5ème place, le pilote Toro Rosso avait cependant déchanté en course et franchi le drapeau à damiers en 14ème position.
Il ne garde donc pas forcément un bon souvenir de cette expérience : « Oui, la qualification était géniale, mais la course était simplement… comment pourrais-je dire… eh bien, c’était de la merde. Nous avons eu des problèmes avec la consommation d’essence durant la course et ce fut simplement une journée décevante. J’espère que nous pourrons donner à nos fans plus de raisons de se réjouir cette année. »
Au volant cette fois-ci d’une Red Bull plus compétitive, le Russe, du haut de ses 21 ans, n’est pas outre-mesure impressionné par la pression nationale : « Vous attirez parfois pas mal l’attention, mais cela fait partie du jeu, et vous devez l’accepter. (…) Vous devez comprendre que les fans viennent vous supporter et que c’est quelque chose de vraiment particulier – je suis heureux d’attirer l’attention des fans, cela vous donne un surcroît de motivation ».
La course de Sotchi, où la puissance moteur est sans conteste plus discriminante que d’habitude, ne devrait cependant pas faire les affaires de Daniil Kvyat et de son unité de puissance Renault, dont Red Bull attend encore les premières véritables évolutions cette saison.