Hamilton : « C'est trop difficile de suivre une voiture de près de nos jours »
F1. Incapable de dépasser son coéquipier sur la piste, Lewis Hamilton a finalement trop tapé dans son capital pneumatique pour espérer porter une attaque en fin de course. Nico Rosberg a donc parfaitement géré sa pole position pour s’offrir une victoire incontestable ce dimanche au Brésil.
C’est un nouveau week-end idéal qu’a connu Nico Rosberg. Après sa démonstration mexicaine, le pilote allemand a une fois de plus surclassé son coéquipier le samedi comme le dimanche. « C'était un week-end très agréable. Je suis très, très content » déclarait-il sur le podium.
« Tout s'est parfaitement bien déroulé. Lewis m'a donné un peu de fil à retordre, mais j'ai bien géré la situation. Je contrôlais le rythme de la course, sans commettre une seule erreur. Je savais que Lewis dans le deuxième relais aurait peut-être des problèmes de dégradation. Bien gérer les pneus, c'était la clef » assurait-il, le visage réjoui, à Martin Brundle, l’interviewer du jour.
Lewis Hamilton est revenu parfois jusqu’à cinq dixièmes de Nico Rosberg mais n’a jamais pu porter d’attaque. Au contraire, en restant dans les encablures de son coéquipier, il a eu tendance à trop entamer son capital pneumatique et a dû lâcher prise en fin de course, voyant même Sebastian Vettel revenir à quelques secondes derrière lui dans les derniers tours.
L’Anglais ne cachait pas sa frustration sur le podium d’Interlagos : « J'avais un bon rythme, mais je ne pouvais pas le doubler. J'étais bloqué derrière Nico et je détruisais mes pneus derrière lui. C'est dommage de ne pas pouvoir effectuer plus de dépassements ici car c'est une piste géniale. C'est trop difficile de suivre une voiture de près de nos jours ».