Tout ce qu'il faut savoir sur le futur circuit de Madrid
F1. Contrat, capacité, tracé, homologation... Nous vous récapitulons toutes les informations à connaître au sujet du futur circuit de Madrid, qui accueillera le Grand Prix d'Espagne de Formule 1 à partir de 2026.
La Formule 1 a officialisé ce mardi 23 janvier que le Grand Prix d'Espagne se déroulera à Madrid de 2026 à 2035 inclus, à la suite d'un accord avec l'IFEMA Madrid pour créer un tout nouveau circuit dans la capitale espagnole, qui comprendra à la fois des sections urbaines et non urbaines.
Le nouveau circuit de 5,47 kilomètres comportera 20 virages, avec un temps de qualification potentiel d'environ 1:32. Construit autour du centre d'exposition IFEMA, le circuit comprendra également un paddock haut de gamme avec une nouvelle tour de course et des espaces de bureau, des zones VIP, et de divertissement.
Le lieu devrait avoir une capacité d'accueil de plus de 110 000 fans par jour, avec des tribunes, des billets d'entrée générale et des zones VIP. Il est également prévu d'augmenter la capacité du circuit à 140 000 personnes par jour au fur et à mesure des saisons. De plus, les organisateurs estiment que 90 % des spectateurs pourront se rendre au circuit en transport en commun.
Une vingtaine de tracés imaginés
La F1 a examiné de nombreux modèles de piste depuis le début des discussions avec l'IFEMA et leurs représentants, aboutissant à la proposition actuelle du tracé. « Depuis la toute première suggestion jusqu'à où nous en sommes arrivés, il y a eu environ 24 modèles de piste, mais il y a aussi eu de nombreuses enquêtes sur des sous-modèles et différents détails », a expliqué Craig Wilson, responsable des performances véhicules en F1, qui est impliqué dans le processus de création du tracé.
« Nous avons maintenant un concept avec lequel nous sommes heureux de poursuivre le développement, et nous sommes très excités de le voir prendre forme ». Le tracé final comprend à peu près tout ce qui est possible : des virages rapides et des chicanes serrées, des longues lignes droites ou encore des courtes accélérations. « Je pense que cela sera un bon défi pour les pilotes », a-t-il ajouté.
À l'instar de Miami par exemple, le circuit utilisera à la fois des routes publiques et des terrains privés, de sorte à ce que certaines sections ressemblent davantage à un circuit urbain et d'autres à un circuit permanent.
« C'est entre ce que vous considéreriez comme une disposition normale de circuit urbain et davantage vers une disposition de style circuit permanent », a commenté Wilson. « Beaucoup d'endroits auront une installation de type circuit temporaire, mais il y aura d'autres sections qui pourraient avoir des aspects légèrement différents en fonction des décisions finales de mise en œuvre pour convenir au site d'IFEMA. »
Des zones clés qui seront à surveiller
Craig Wilson a immédiatement cité, comme zone à surveiller, la portion entre les virages 7 à 9. Cet enchaînement sera « assez fortement en descente » grâce à la montée après le tunnel depuis Recinto Ferial, puis la descente immédiate des routes publiques aux routes privées à Valdebebas.
Par ailleurs, le virage 10 « a la possibilité d'être incliné », et des discussions sont en cours sur « à quel point nous allons l'incliner, quel type d'inclinaison et quel type de profil nous allons choisir, en gardant à l'esprit comment pouvons-nous transformer le virage 11 et le virage 12 en une zone potentielle d'action de dépassement. »
La section suivante, du virage 13 au virage 17, verra les pilotes atteindre une vitesse importante entre un ensemble de bâtiments et de tribunes, créant un point de vue « ambitieux » pour les spectateurs et téléspectateurs selon Wilson.
La construction du circuit et son homologation
La ville de Madrid a donc signé un accord pour rejoindre le calendrier de la F1 à partir de 2026, et il y aura beaucoup de travail pour finaliser les détails du circuit, l'homologuer pour recevoir la Formule 1 ou encore prendre en compte les logistiques habituelles de l'événement.
« Les prochaines étapes consistent désormais à passer du concept au développement détaillé du design, et surtout de passer par le processus de soumission et d'homologation de la FIA, ainsi que toutes les évaluations de sécurité, pour obtenir une licence de piste de Grade 1. », a souligné Wilson.
« Pendant la construction, il doit passer par toutes les inspections, tandis que nous devons travailler avec les développeurs sur toute la planification, l'infrastructure, comment les stands seront disposés, comment les spécificités de la disposition du paddock seront, et toute notre intégration de systèmes, donc c'est le début du voyage. », a-t-il conclu.
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