ePrix de Tokyo 2024 : Présentation et enjeux
Formule E. Deux semaines après un ePrix de São Paulo à rebondissements, place à la cinquième manche du championnat 2024 de Formule E avec la première visite des monoplaces électriques dans la capitale du Japon, Tokyo.
Quatre vainqueurs différents de quatre équipes différentes propulsés par trois moteurs différents. Voilà le bilan après quatre courses de la saison 10 de Formule E. Après Pascal Wehrlein à Mexico, Jack Dennis et Nyck Cassidy à Diriyah et enfin Sam Bird à São Paulo, difficile de dire qui s'imposera lors de la première édition du ePrix de Tokyo, prévu ce week-end dans les rues de la capitale japonaise.
Une première pour la Formule E au Japon
La Formule E va découvrir une nouvelle destination. Après les premières en Inde, en Afrique du Sud et au Brésil l'année dernière, le championnat de monoplaces électriques va faire étape au pays du soleil levant pour la première fois de son histoire.
La course de Tokyo s'inscrit dans le cadre du plan d'action pour le climat mis en place par la ville, qui vise à réduire à zéro les émissions de CO2 à l'horizon 2050.
« Je suis ravie de la décision officielle selon laquelle Tokyo accueillera une course de Formule E en mars 2024 », avait déclaré la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, à l'occasion de l'officialisation de la venue de la FE. « Le gouvernement métropolitain de Tokyo accélère les actions dans tous les domaines afin de parvenir à un Tokyo zéro émission, une ville écologiquement avancée qui n'émet pas de dioxyde de carbone, en se concentrant sur la diffusion de l'utilisation de véhicules zéro émission. »
La capitale nippone est par ailleurs déjà inscrite pour accueillir un deuxième ePrix en 2025, pour la saison 11 de Formule E.
Un circuit tracé entre les halls d'exposition du Tokyo Big Sight
D'une longueur d'un peu plus de 2,5 kilomètres et situé aux abords du front de mer, le circuit de Tokyo serpente dans les rues attenantes au centre des congrès de la ville, nommé Tokyo Big Sight. Un tour est composé de 20 virages alternant entre des portions rapides et d'autres très sinueuses.
La première partie du tour comprend ainsi huit virages serrés dans la pure tradition des circuits urbains où le moindre écart se paie cash. La suite fait la part belle aux lignes droites entrecoupées de chicanes ou de virages à angles droit.
Nissan pour briller à domicile
En plus des favoris Porsche et Jaguar, un autre constructeur a marqué les esprits lors de ce début de saison de FE. Il s'agit du constructeur qui évoluera à domicile ce week-end. Nissan reste en effet sur deux podiums consécutifs et une pole avec Oliver Rowland. Mais surtout, le moteur nippon s'est imposé sous la carrosserie de la McLaren de Sam Bird à São Paulo il y a deux semaines.
Sponsor titre de l'ePrix de Tokyo, Nissan compte bien poursuivre sur sa lancée et pourquoi pas obtenir une victoire qui lui échappe depuis la saison 6. Bien que plus en difficulté depuis le début de la saison avec seulement une entrée dans les points en quatre courses, Sasha Fenestraz, qui connaît bien le Japon pour y avoir couru entre 2019 et 2022, voudra lui aussi s'approcher des premières places et imiter les performances de son coéquipier sur les dernières courses.
Enfin, il ne faut pas oublier DS Penske dans la liste des prétendants à la victoire. L'équipe franco-américaine est souvent à l'aise sur les nouveaux circuits, comme l'a montré Jean-Eric Vergne la saison dernière avec sa victoire à Hyderabad et sa deuxième place à Cape Town.
Le départ du ePrix de Tokyo sera donné Samedi 30 mars à 7h (heure française).
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