Kobayashi veut bien faire à Suzuka après une saison mitigée

Alors qu’il s’apprête à disputer son deuxième Grand Prix à domicile, Kamui Kobayashi tire un premier bilan d’une saison /f1/actualite/11528-beaucoup-de-nouveautes-pour-sauber-au-japon.html où il a globalement semblé plus en retrait que la saison dernière même si, après 14 courses disputée, le japonais compte 27 points, là où, en 2010, il en avait marqué 21 : « Nous sommes certainement plus compétitifs que l’an passé. Nous avons fait un début de saison fantastique à Melbourne et depuis, nous avons eu d’autres bonnes courses lors desquelles nous avons été assez compétitifs. Les plus marquantes ont été Monaco et Montréal. Mais nous avons aussi eu nos problèmes. A Melbourne, nous avons perdu 10 points après avoir été disqualifiés, puis j’ai subi des crevaisons en Turquie et à Barcelone, et ensuite, des problèmes de boite de vitesse à Silverstone et, plus récemment, à Monza. On peut également ajouter à ça le fait que tous nos développements techniques durant la saison ne nous ont pas apporté les progrès attendus. Jusque-là, ça a été une saison mitigée avec des hauts et des bas. »

Le pilote japonais s’était signalé à ses débuts et la saison passée, par son sens aigu de l’attaque qui est paradoxalement moins mis en valeur cette saison, la faute au DRS et au KERS qui ont multiplié de façon exponentielle les dépassements. En 2010, le japonais avait littéralement éclaboussé de son talent la planète F1 lors du Grand Prix du Japon, en assurant, quasiment à lui seul, le spectacle en course. Il y avait d’ailleurs réalisé son meilleur résultat de la saison, sur un circuit de Suzuka qu’il redécouvrait pour la première fois depuis 2003 – exception faite des essais libres du vendredi auxquels il a participé, il y a deux ans, pour le compte de Toyota : « C’était notre meilleur résultat de la saison 2010. J’ai terminé septième pendant que mon coéquipier d’alors, Nick Heidfeld, a terminé à la huitième place. Avant cela, j’avais très peu d’expérience à Suzuka, et j’étais un débutant en F1, alors j’espère que je pourrais faire un meilleur résultat cette saison. »

Pour cela, le pilote Sauber espère compter sur <a href="/f1/actualite/11528-beaucoup-de-nouveautes-pour-sauber-au-japon.html"target="_blank"title="">les nouveautés apportées par l’écurie d’Hinwil</a>et pense que les fans japonais assisteront à un beau Grand Prix : « Je pense qu’avec le DRS et le KERS, il y a de bonnes chances pour que les spectateurs voient à nouveau du bon spectacle, et ce sera également l’endroit idéal pour que se décide le championnat du monde des pilotes. C’est un vrai circuit de course, les parties de karaoké y sont légendaires et, encore une fois, ce sera une vitrine positive pour le japon. »

Kobayashi, très impliqué après que l’archipel nippon ait été frappé par une série de catastrophes cette saison, dont la plus fameuse est l’accident nucléaire de Fukushima, estime que la Formule Un est la bienvenue dans son pays qui est toujours en convalescence : « Après les nouvelles que nous ayons reçu en mars sur le désastre soient allées de mal en pis, je pense que la façon dont le pays s’est relevé est impressionnante : c’est parce que le Japon a reçu beaucoup d’aide venue de l’extérieur et parce que les japonais sont des gens très forts, et ils se sont mutuellement donnés énormément d’aide et de soutien. Bien sûr, la route est encore longue, mais les progrès ont été remarquables. Le Grand Prix est un très gros évènement, c’est quelque chose de très positif pour les gens et pour le pays, et aussi pour l’aura internationale qu’offre la course. Ça rend les gens heureux, et ils apprécient beaucoup la Formule Un. Alors, nous allons courir là-bas, comme nous l’avons fait ces dernières années, et ce malgré la tragédie qui a frappé le pays. »