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F1. Luca Baldisserri explique pourquoi Ferrari a préféré Bianchi à Pérez

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Luca Baldisserri explique pourquoi Ferrari a préféré Bianchi à Pérez

F1. Dans un entretien accordé au site italien Omnicorse.it, Luca Baldisserri, qui dirige la Ferrari Driver Academy, estime que le Français comme le Mexicain ne sont pas encore prêts pour intégrer une écurie de pointe et explique les raisons qui ont poussé Ferrari à rendre sa liberté à Pérez et, ainsi, à miser sur Jules Bianchi.

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Sergio Pérez est monté à trois reprises sur le podium en 2012
© Sauber / Sergio Pérez est monté à trois reprises sur le podium en 2012

Longtemps, durant la saison 2012, Sergio Pérez aura été donné comme le successeur désigné de Felipe Massa chez Ferrari. Et pourtant, ce sont les couleurs de McLaren que le Mexicain défendra en 2013, en lieu et place de Lewis Hamilton, parti chez Mercedes. Jugé par Luca di Montezemolo comme n’ayant pas encore les épaules pour supporter la pression d’une écurie de pointe, le Mexicain a dès lors multiplié les erreurs, jetant ainsi le doute sur sa capacité à faire face à la pression d’une écurie qui sera, selon toute vraisemblance, en mesure de lutter régulièrement pour la victoire, voire davantage, la saison prochaine.

Responsable de la Ferrari Driver Academy, que Sergio Pérez a intégré fin 2010, peu avant de débuter sa carrière chez Sauber, Luca Baldisserri se livre au jeu de la comparaison avec Jules Bianchi, l’autre espoir de la Scuderia, pour le compte du site italien < i>Omnicorse.it</i>: « Si je dois être honnête, ce sont deux garçons qui ne sont pas complètement prêts pour accéder à une écurie de pointe. Ils ont encore tous les deux des réactions qui les amènent à en faire trop lorsque ça n’est pas nécessaire. »

Afin de mettre à l’épreuve les deux jeunes pilotes, la firme de Maranello les avait conviés, le 15 septembre 2011, pour une journée d’essais comparatifs qui avait tourné à l’avantage – chronométrique – du Français : « Lorsqu’on les a vus travailler sur l’auto à conditions égales, nous avons noté que l’approche de Jules était beaucoup plus positive que celle de Sergio. Peut-être que le Français, parce qu’il connaissait l’équipe, était plus à son aise avec les ingénieurs par rapport à Pérez. Je dois également dire que l’attitude de Jules était celle d’un garçon qui doit apprendre, là où Sergio, parce qu’il avait une certaine expérience de la Formule 1, semblait déjà avoir une expérience de plusieurs années. »

S’il reconnaît que les pneus Pirelli conviennent davantage à Sergio Pérez, Luca Baldisserri n’en souligne pas moins la capacité d’adaptation de Jules Bianchi : « Jules, ayant fait plus de Formule 3 que Sergio, réussit à piloter davantage avec l’arrière de la monoplace. Par conséquent, ce n’est pas un pilote qui utilise uniquement le grip longitudinal des gommes et de la voiture. En somme, ce n’est pas le genre de pilote qui freine tard et tourne mais qui tend plutôt à mettre beaucoup de vitesse en courbe. […] Sergio est plutôt avantagé dans l’utilisation des pneus Pirelli tels qu’ils ont été jusqu’à la fin de la saison 2012, des gommes avec beaucoup de grip longitudinal et peu de grip latéral qui s’adaptent parfaitement à son style de pilotage. Je dois également ajouter que quand Jules a essayé ce type de pneus, il a réussi à s’adapter à ces nouvelles caractéristiques parce qu’il a la capacité à changer sa façon de conduire en peu de temps. Ce sont deux garçons très intéressants et peut-être Jules a-t-il tiré avantage d’avoir grandi avec notre programme grâce auquel il connaît mieux les gens de l’équipe. C’est pour cela que nous avons donné sa liberté à Sergio et que nous gardons Jules. »

Ainsi, <a href="/f1/actualite/14802-sergio-perez-est-encore-un-enfant-selon-jo-ramirez.html"target="_blank"title="Sergio Pérez est encore un enfant selon Jo Ramirez">à l’image de Jo Ramirez</a>, Luca Baldisserri s’attend à ce que Sergio Pérez doive continuer son apprentissage chez McLaren, ce à quoi il ne doute pas que l’écurie britannique soit préparée : « Sergio a encore besoin de travailler, il doit encore être guidé. Je ne crois pas qu’il soit prêt pour être un protagoniste au sein d’une écurie qui lutte pour le championnat, même s’il pourrait me faire mentir. Je crois que, chez McLaren, ils devront faire un travail spécifique sur lui. A Woking, ils doivent de toute façon être préparés parce qu’ils ont déjà eu une expérience positive avec un très jeune pilote. Mais il faut aussi dire que les deux, Lewis Hamilton et Sergio [Pérez], n’ont pas le même caractère… »

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