PURE va être forcée de suspendre son activité

F1. Engagée dans le développement d'un V6 Turbo aux spécifications du règlement 2014, la société PURE de Craig Pollock va être contrainte de suspendre ses activités, faute de pouvoir refinancée correctement. Si la situation n'évolue pas d'ici là, les employés seront donc au chômage technique dès le 1er août.

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© LAT /

Craig Pollock n'a décidément pas de chance en Formule 1. Renvoyé de la direction de sa propre écurie BAR en 2001, le Britannique n'a pas abdiqué et a cherché à revenir dans la discipline reine en tant que fournisseur des nouveaux groupes motopropulseurs introduits en 2014, en fondant la société PURE, acronyme de Propulsion Universelle et Récupération d'Énergie.

À l'annonce de la création de cette entreprise, beaucoup de questions s'étaient posées dans le paddock, mais la plus récurrente était de savoir avec quels fonds allait tourner cette société pour développer ses moteurs avant d'être en mesure de les fournir à des écuries de Formule 1. Une question qui refait aujourd'hui surface, puisque PURE se déclare forcée de suspendre ses activités faute de moyens suffisants.

D'après Craig Pollock, cité par Autosport.com, « la situation est très simple » : « L'investisseur est installé aux États-Unis, mais le fisc suisse insiste pour que le financement de relais vienne d'Union Européenne. Nous nous attendons à ce que ce financement supplémentaire soit en place à la fin du mois de juillet et à ce qu'il vienne d'Union Européenne. »

En attendant, Gilles Simon, directeur technique de PURE, a envoyé un courriel à toutes les personnes concernées par la nouvelle, dont voici quelques extraits : « Je voudrais alerter mes collègues de Cologne [PURE a son siège social en Suisse mais l'équipe technique est basée dans les locaux de Toyota Motorsport, ndlr] que nous sommes obligés de suspendre nos activités à compter du 1er août. En effet, les fonds que nous attendions de nos investisseurs ne sont pas disponibles et cela ne nous autorisera pas à commencer le projet du bon pied. »

Et le Français de continuer : « Nous espérons que cette situation se résoudra rapidement mais je n'ai aucune idée de quand cela serait possible ni de quand nous pourrions remettre le projet sur les rails. Je vous présente mes excuses pour cette situation qui est hors de notre contrôle. »

Si cela ne marque pas un point final pour PURE, c'est un coup d'arrêt manifeste. D'autant plus que d'après Craig Pollock, le projet était techniquement bien engagé : « Nous avions fabriqué les pièces et assemblé les moteurs à Cologne, mais tout cela a cessé à ce jour. »

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