Ricciardo : "Ma main n'est pas une excuse", constat sévère du pilote sur son retour
F1. Ricciardo revient sur sa mauvaise performance au Grand Prix des USA à Austin, le week-end passé. Après être revenu d'une fracture de la main, qui lui a fait manquer 5 courses, l'australien tire le bilan d'un Grand Prix raté, arrivant 17ème (15ème après la disqualification d'Hamilton et Leclerc). Une dernière place qui, pour lui, n'est pas due à sa main.
Le pilote australien, Daniel Ricciardo, s'est exprimé au micro de Canal+, après sa 15ème place au Grand Prix à Austin, pour son retour en F1. Le pilote d'AlphaTauri franchit la ligne en dernier, bien loin des points et de son coéquipier, le japonais Yuki Tsunoda, qui finit lui 8ème, et avec le point du meilleur tour. Une mauvaise performance sur laquelle revient Ricciardo.
« Ma main n'est pas une excuse. [...] Je pense que c'était une bonne chose que je revienne. Le moment a été bien choisi pour qu'il n'y ait pas d'hésitation ou d'excuse », explique le pilote, qui revient d'une fracture à la main l'ayant écarté des pistes pendant deux mois. Un constat dur et sévère envers lui-même. Une mauvaise situation qui n'est pas seulement due à sa propre performance, selon lui. « Nous avons été limités par des dégâts aux conduits de frein. Nous avons subi des dégâts peu de temps après avoir mis les pneus durs. C'est ce qui nous a fait perdre beaucoup de rythme ».
Des dégâts importants, qui ont même fait penser à ramener la voiture dans les stands pour Ricciardo. « Nous étions dans le dur avec ces dommages. J'essayais de ne pas être trop négatif, mais j'ai dit aux gars que je ne pouvais rien faire et j'ai suggéré de soit rentrer la voiture, soit de la réparer et repartir. [...] Même après les tendres, le rythme s'améliorait, mais rien d'impressionnant, ce qui voulait dire qu'il y avait sûrement encore des dégâts », a déclaré l'australien.
Mais Ricciardo n'en retient pas que du négatif, au contraire. « Il y a des points qui me rendent confiant. J'avais une bonne forme physique. Ma main allait bien. Rien qu'à la première séance d'essais libre, j'ai pu pousser tout de suite, dès le premier tour. Il y a certainement une part de psychologique là-dedans. Disons qu'en condition de course, je ferais mieux au prochain Grand Prix ». Rendez-vous donné donc ce dimanche, au Grand Prix du Mexique.
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