Limitation des messages radio en F1 : ce qui sera autorisé / interdit
Après l'annonce de la limitation des messages radio dans le sens stand / voiture, la FIA a précisé qu'elle n'autoriserait pas les messages codés. L'occasion de s'intéresser à ce qui sera autorisé et ce qui ne le sera pas.
Rédigé
pPar
Fabien Gaillard
Le 12/09/2014 à 13:08, archivé
Après l’annonce d’un durcissement de l’interprétation du règlement, venant limiter les communications du stand vers la voiture, la question a été soulevée de savoir si la discipline allait voir une recrudescence des messages codés lors des échanges radio. Or, les équipes ont été averties que ça ne serait pas le cas et que les messages de performance même codés ne seraient pas autorisés.
Les discussions entre la FIA et les écuries en vue du Grand Prix de Singapour ont abouti sur une clarification des cas de figure dorénavant défendus entrant dans l’interprétation de l’article 20.1 du Règlement Sportif. L’instance a d’ores-et-déjà précisé que la limitation ne serait pas seulement applicable lors des courses mais aussi lors des essais et des qualifications.
Les codes ne seront donc pas permis pour permettre aux pilotes d’effectuer des changements de réglages comme le différentiel, la répartition des freins ou la cartographie moteur. « C’est exactement ce que nous estimons qui enfreint l’article 20.1, » a précisé un porte-parole de la FIA.
Avec 22 pilotes et donc 22 conversations radio à vérifier, la Fédération a précisé qu’elle enregistrerait l’ensemble des échanges afin de s'assurer qu’aucune infraction ne soit commise. Si c’est le cas, un rapport sera envoyé aux commissaires qui pourront prendre des sanctions comme des stop-and-go par exemple : « Ça sera la décision des commissaires de course, mais il est probable que ce soit une pénalité sportive plutôt qu’une pénalité financière. »
La FIA assure qu’elle appliquera une « tolérance zéro » vis-à-vis des communications radio illicites en provenance du stand, l’instance estimant qu’il n’y a aucune raison d’être tolérante envers les équipes sur ce point : « Etant donné que nous pouvons donner des indications claires, nous ne voyons aucune raison pour des sommations, » a-t-on expliqué à Autosport.
Exemples de messages autorisés
- Annoncer au pilote quand il doit s’arrêter aux stands pour chausser de nouveaux pneus ;
- Les consignes d’équipe (dépasser ou laisser passer son équipier) ;
- Avertir un pilote sur le trafic en qualification ou en course ;
- Avertissement de sécurité concernant un drapeau jaune ou une situation dangereuse.
Exemples de messages interdits
- Informer un pilote sur un changement de réglages pouvant améliorer sa performance ;
- Informer un pilote sur sa consommation d’essence ou la gestion de son rythme ;
- Informer un pilote sur sa propre performance dans les différents secteurs et où il peut améliorer ;
- Informer un pilote sur l’état et la tenue de ses pneus ;
- Informer un pilote sur l’approche à utiliser lors du tour de formation et sur les changements de réglages à faire pour effectuer un meilleur départ.
Les discussions entre la FIA et les écuries en vue du Grand Prix de Singapour ont abouti sur une clarification des cas de figure dorénavant défendus entrant dans l’interprétation de l’article 20.1 du Règlement Sportif. L’instance a d’ores-et-déjà précisé que la limitation ne serait pas seulement applicable lors des courses mais aussi lors des essais et des qualifications.
Les codes ne seront donc pas permis pour permettre aux pilotes d’effectuer des changements de réglages comme le différentiel, la répartition des freins ou la cartographie moteur. « C’est exactement ce que nous estimons qui enfreint l’article 20.1, » a précisé un porte-parole de la FIA.
Avec 22 pilotes et donc 22 conversations radio à vérifier, la Fédération a précisé qu’elle enregistrerait l’ensemble des échanges afin de s'assurer qu’aucune infraction ne soit commise. Si c’est le cas, un rapport sera envoyé aux commissaires qui pourront prendre des sanctions comme des stop-and-go par exemple : « Ça sera la décision des commissaires de course, mais il est probable que ce soit une pénalité sportive plutôt qu’une pénalité financière. »
La FIA assure qu’elle appliquera une « tolérance zéro » vis-à-vis des communications radio illicites en provenance du stand, l’instance estimant qu’il n’y a aucune raison d’être tolérante envers les équipes sur ce point : « Etant donné que nous pouvons donner des indications claires, nous ne voyons aucune raison pour des sommations, » a-t-on expliqué à Autosport.
Exemples de messages autorisés
- Annoncer au pilote quand il doit s’arrêter aux stands pour chausser de nouveaux pneus ;
- Les consignes d’équipe (dépasser ou laisser passer son équipier) ;
- Avertir un pilote sur le trafic en qualification ou en course ;
- Avertissement de sécurité concernant un drapeau jaune ou une situation dangereuse.
Exemples de messages interdits
- Informer un pilote sur un changement de réglages pouvant améliorer sa performance ;
- Informer un pilote sur sa consommation d’essence ou la gestion de son rythme ;
- Informer un pilote sur sa propre performance dans les différents secteurs et où il peut améliorer ;
- Informer un pilote sur l’état et la tenue de ses pneus ;
- Informer un pilote sur l’approche à utiliser lors du tour de formation et sur les changements de réglages à faire pour effectuer un meilleur départ.
