Belgique - Course : Hamilton domine les débats et Vettel en Belgique
F1. Un grand soleil et une marée orange composaient le décor de cette nouvelle édition du Grand Prix de Belgique. Lewis Hamilton a conservé la tête de la course à l'exception de la période des arrêts aux stands de début de course et Sebastian Vettel n'a rien pu faire. Ricciardo monte sur la 3ème marche tandis que Verstappen a été à nouveau forcé à abandonner.
Comme pour l'édition 2016 du Grand Prix de Belgique, le soleil est présent dans le ciel et les températures sont très correctes : 22°C dans l'air et 32°C sur la piste. Un léger vent poussera un peu plus les pilotes dans la montée du Kemmel après le Raidillon.
La grille de départ a connu un chamboulement dans la seconde moitié du tableau : Palmer qualifié 10ème écope d'une pénalité pour changement de boîte de vitesse et part 14ème, idem pour Ericsson et Wehrlein qui partent 17ème et 18ème ;Massa écope de 5 places de pénalité pour ne pas avoir respecté les doubles drapeaux jaunes et part 16ème ;les plus grosses pénalités sont pour Kvyat et Vandoorne, le Russe écope de 20 places et part 19ème tandis que le Belge suite à ses deux changements de moteur prend 65 places et part bon dernier pour son premier Grand Prix national.
Au départ, le top 4 se maintient, Vettel ne parvient pas à déborder Hamilton au freinage des Combes. Alonso réalise un excellent départ de la 10ème et pointe au 8ème rang, repassé par Hulkenberg juste avant la fin du tour. A l'inverse les Force India ont réalisé un mauvais départ et reculent de 2 places chacune.
Le top 6 est figé après deux boucles, seuls Hulkenberg, Alonso et Ocon animent la course dans une bataille pour la 7ème place. Pascal Wehrlein rentre à son stand pour abandonner.
LAP 2/44: It's 🇪🇸 v 🇩🇪 v 🇫🇷for P8#BelgiumGP 🇧🇪#F1pic.twitter.com/KKllLf410Z
— Formula 1 (@F1) 27 août 2017
Au départ, la descente vers Eau Rouge est tendue entre Hulkenberg, Pérez et Ocon qui se retrouvent à trois de front dans l'ancienne ligne droite de départ. Les pilotes Force India se touchent rudement, heureusement pour eux ils peuvent continuer.
The two Force Indias clash on the run to Eau Rouge
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La malédiction continue pour Max Verstappen qui doit à nouveau abandonner, de surcroit devant son public. La consternation est totale sur le muret Red Bull. Aux avants-postes la situation reste inchangée mais il est à noter que seul Vettel tient le rythme derrière Hamilton, l'écart reste à 1,6 secondes, Bottas 3ème est à plus de 7 secondes.
Au 11ème, Ocon et Alonso décident de rentrer aux stands, ils abandonnent les ultra-tendres pour les super-tendres. Grosjean, Magnussen, Palmer, Stroll et Ericsson ont également déjà effectué un arrêt. Hulkenberg stoppe au 12ème tour, Massa lui emboîte le pas.
Au 13ème tour, Hamilton plonge dans la voie des stands pour chausser les tendres, Vettel reste en piste ;avec son avance le Britannique a pu ressortir devant Ricciardo. Raïkkönen est inquiété par une enquête de la direction de course pour ne pas avoir ralenti sous drapeau au moment du retrait de Verstappen.
Esteban Ocon avait prévenu, les Force India volent dans la montée du Kemmel et Pérez dans une lutte avec Grosjean et Kvyat dépasse coup sur coup la Toro Rosso et la Haas. Dans les stands, Vettel chausse les tendres pour couvrir la stratégie de Mercedes, il ressort derrière Raïkkönen et Hamilton.
Pour Raïkkönen la sanction tombe, il écope de 10 secondes de pénalités à effectuer dans son stand pour être resté à fond dans la zone de drapeau jaune provoqué par Verstappen. A la radio le Finlandais nous offre une réplique dont il a le secret.
"What do you mean?!" says Raikkonen in response to his penalty. "He was on the side of the road!" #F1
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Pérez écope lui aussi d'une pénalité en temps de 5 secondes pour avoir coupé dans les Combes après son double-dépassement et avoir pris un avantage. La course pour la tête reste indécise, l'écart entre Hamilton et Vettel se réduit petit à petit, il est de 1 seconde 2 à l'entame du 21ème tour.
Point classement à la mi-course : Hamilton devant Vettel, Bottas, Ricciardo, Hulkenberg, Raïkkönen, Ocon, Pérez, Grosjean et Magnussen pour le top 10. Massa, Alonso, Palmer, Stroll, Sainz, Kvyat, Vandoorne et Ericsson ferment la marche.
Dans sa remontée suite qui fait suite à sa pénalité de 10 secondes, Raïkkönen prend le dessus sur Hulkenberg pour la 5ème place. Alonso rentre dans la voie des stands au ralenti pour finalement abandonner après 27 boucles, la pilule est très dure à avaler pour l'Espagnol.
Nouvelle passe d'arme violente entre Pérez et Ocon, à la sortie de La Source Pérez tasse Ocon sur le muret dans la descente et Ocon ne cède pas ce qui force les pilotes à se toucher. Ocon casse son aileron avant et Pérez crève, les débris sur la piste provoquent la sortie de la voiture de sécurité.
LAP 30/44: SAFETY CAR
OCO and teammate PER collide 💥#BelgianGP 🇧🇪#F1pic.twitter.com/St0SBMfuQ4
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Tous les pilotes profitent de l'occasion pour repasser dans la voie des stands, Hamilton reste sur des tendres alors que Vettel chausse les ultra-tendres. Après sa pénalité qui le mettait hors course pour le podium, Raïkkönen retrouve toutes ses chances grâce à cette intervention de la voiture de sécurité.
Plus que 11 tours à couvrir à la relance et Hamilton garde l'avantage, derrière Bottas est plus en difficulté et se fait passer par Ricciardo et Raïkkönen. L'Australien comme à son habitude est toujours dans les bons coups au bon moment et monte provisoirement sur le podium.
Ricciardo & Kimi pass Bottas
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De même Romain Grosjean et Felipe Massa réalise une bonne opération et se placent 7ème et 8ème.
A 3 tours du but, Vettel reste proche d'Hamilton et enregistre un nouveau record en course avec un tour en 1:46.577. A la radio, Force India demande à Pérez de rentrer pour abandonner, sa voiture étant trop endommagée pour continuer.
Au drapeau à damiers c'est bien du gris qui pointe en tête, Lewis Hamilton remporte sans grande difficulté ce Grand Prix de Belgique, Sebastian proche tout au long de la course n'aura pas réussi à prendre l'avantage. Daniel Ricciardo monte à nouveau sur le podium aux dépends de Raïkkönen et de Bottas. Les 3 équipes de tête sont présentes sur le podium.
INITIAL CLASSIFICATION (LAP 44/44): A mighty showing from @LewisHamilton 💪#BelgianGP 🇧🇪#F1pic.twitter.com/H87U7OkuYK
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De bon augure pour la suite du championnat.
Entre parenthèses faudrait pas que cette limitation nuise à ces merveilles de technologie, oui, c'est écologique et révolutionnaire de mettre de l'huile dans l'essence !! Holalaaa quelle trouvaille, ça va faire avancer la science ça !!!!!!! Et quand on me reprenait en 2014 quand je disais que celui qui allait avoir la meilleure puissance sera celui qui aura trouver le moyen de tricher..... Ceci, n'en déplaise aux fans de ces mécaniques, me conforte dans mon opinion première, ce ne sont pas des moteurs pour la F1, mais du coup mon moteur de 103 de 1971 est à la pointé du progrès !!! Non ?? :p
Excuses du peu mais le freinage monstrueux grâce auquel il a résisté à l attaque de Vettel a fait hurler plus d un commentateur. C le pilote qui a fait le boulot et en plus aligner les mêmes chronos que Vettel avec des pneus moins performants. C la cerise sur le gâteau ! Peu de gens donnaient cher de la peau de Lewis en voyant la différence de pneus qu ils avaient chaussés sous SC. Pour la suite du championnat on verra mais c Clair q ça se jouera entre ces deux-là tellement ils sont au-dessus de leurs équipiers quand il s agit de sortir l'artillerie lourde ! Wait & Sée... Ça devient passionnant et c est ce que certains voulaient sur ce forum. Une bataille entre deux pilotes d écuries différentes. Ils sont servis !
Lewis a chaussé des tendres parce qu'il n'avait plus d'ultra softs à disposition.
En Q2, son agressivité du premier tour a ruiné le train d'US chaussé, et il a dû faire un deuxième run qui lui a permis d'améliorer son temps, sans maltraiter le train, mais qui le privait d'US neufs pour la course ;contrairement aux Ferraris qui ne sont pas ressortis en Q2.
On voit bien que ces deux là ont un truc en plus: ce sont des pilotes hors normes quand il faut faire la différence.
Je pense qu'Hamilton est encore un peu plus fort que Vettel car il dispose d'une vitesse naturelle au dessus de tout ce qui existe aujourd'hui, un peu comme Senna qui avait aussi un "truc" en plus.
Difficile de dire c'est le moteur de la Merco qui fait la différence. L'aéro et le choix de braquage des ailerons est sûrement bien plus important. Mercedes et Ferrari n'ont pas la même aéro, selon les circuits ou les secteurs l'un ou l'autre prend l'avantage.
Il y a apparemment une faille dans le règlement. La composition du carburant est bien cadrée et il n'existe pas de possibilité d'amélioration de ce côté.
Mais pour l'huile, c'est beaucoup plus libre et il serait tentant d'y adjoindre un additif améliorant le pouvoir détonant de l'essence... Ferrari était dans le viseur. Pourquoi ?
- lors d'une réunion d'intersaison, Ferrari a innocemment demandé s'il était autorisé d'utiliser deux huiles aux spécificités différentes en même temps dans un moteur
- La Ferrari 2017 aurait quatre réservoirs d'huile.
D'où un rappel à l'ordre et à la réglementation qui prévoit que l'adjonction d'additif visant à modifier la nature du carburant est illicite. A priori, les choses sont remises en place.
Je commence déjà à réagir quand je lis les réactions des internautes après la course. D'abord dans le mano à mano Vettel/Hamilton chacun y va de son commentaire: merçi au moteur Mercedes, merci au chassis Ferrari, etc...
Dans le paddock, aucun ingénieur sérieux ne se hasarde à hiérarchiser les deux PU en tête du CDM. C'est bien évidemment dans l'exploitation de chaque PU selon les circuits et les conditions de course que peut se faire la différence. Par exemple, un collègue de Renault Sport soulignait que le simple fait de disposer d'un seul choix de rapports de boite pour la saison (les 8 rapports de boite sont définis et déposés à la FIA une fois pour toute en début de saison mais pas le couple conique), implique que les évolutions moteurs devront s'adapter . Autrefois on adaptait les rapports de boite au moteur, à la carto, au circuit, à l'aéro, à la météo, au grip, etc...Aujourd'hui on fait avec une boite 8 vitesses figée et on adapte tout le reste.
Le domaine qui évolue le plus c'est bien sûr l'aéro. Les différences sont très sensibles et chaque choix a bien plus d'importance que les quelques chevaux moteur supplémentaires supposés chez l'un ou l'autre.
Résumer la performance de Vettel ou d'Hamilton à un meilleur moteur, est un peu simpliste. L'aéro, la carto,la conso et des tonnes d'autres paramètres sont à prendre en compte. En la matière, aucun jugement définitif n'est à prendre au sérieux.
En revanche il est clair qu'Honda reste en retrait et que Renault a recollé aux deux leaders sans bénéficier d'autant d'évolutivité qu'eux.
Parmi tous les points observés ce week-end, je voudrais juste dire combien la F1 d'aujourd'hui a atteint des sommets de performance. On en parlait dimanche soir avec un ingé Hass, (ex/Ferrari). Même les pneumatiques tant décriés l'an dernier et encore plus en 2015, sont désormais devenus très efficaces. Avec des gommes aussi différentes ultras et tendres(violet/yellow), les deux leaders ont aligné pendant une quinzaine de tours des chronos quasi identiques et 3 à 4 sec plus rapides que l'an dernier!. Certes la SC a joué son rôle mais quand même! Inimaginable il y encore quelques mois et celà par exemple personne n'en parle sérieusement. On pourra y revenir.
Au début de saison nous avions une hiérarchie à mon sens
Mercedes / Ferrari
Puis Red Bull toute seule
Puis Force india, talonnée par Williams, Haas et toro rosso
Puis Renault
Puis Mclaren et Sauber
Aujourd'hui j'ai l'impression que l'on a :
Mercedes / Ferrari avec Red Bull pas si loin derrière
Puis renault
Puis Force india talonnée par Haas
Puis ToroRosso
Puis Williams et Mc laren
Puis Sauber
Autrement dit dans la course au développement Renault me semble celle qui s'en sort le mieux et Williams la pire.
Williams a t'elle très tôt sacrifié sa voiture pour l'année prochaine, j'aurais tendance que ce serait un bon calcul étant donné un jeune trop vert un ancien qui ne brille plus depuis longtemps, j'aurai tendance à penser qu'ils ont pris cette année comme transition et qu'ils sont depuis longtemps tournés sur 2018, je leur souhaite en tous cas !
Renault m'étonne positivement, leur premier chassis semble avoir un potentiel de développement bien utilisé, et si abiteboul n'était finalement pas si mal entouré ? certes il manque un pilote solide à l'écurie mais très clairement avec deux pilotes je pense qu'ils auraient du être devant FI à la fin de l'année aux points et passer 4eme écurie. Force india justement qui semble marquer le pas au développement est ce du à l'ambiance électrique chez eux ou bien touchent ils une limite qu'ils n'avaient pas l'habitude de toucher ? Haas semble se maintenir en développement ce qui m'étonne car l'année passée ils n'avaient plus rien de neuf très tôt, ils me semblent la 6 eme force du plateau (donc place 11-12 théoriques) il faut profiter de chaque opportunité pour rentrer dans les points pour eux et les pilotes semblent bien faire le boulot. TR m'étonne dans l'autre sens, dépassés largement par renault avec le même moteur que se passe t'il ?
Mc laren a fait de très gros progrès en tour rapide à mon sens puisqu'ils sont suivant les circuit éligibles à la Q3, en revanche en course çà coince toujours...
Quand à Sauber désormais bon derniers il leur faudrait d'autres écuries pour avoir un challenge de ce côté et offrir des places à de jeunes pilotes. parenthèse avec un budget similaire à Haas il faut tout de même demander si le management est bon ?...
Bref très intéressante saison je trouve ce cru.
Renault montre son vrai visage technique avec une voiture née d'une feuille blanche contrairement à la bâtarde Lotus de l'an passé.
La McLaren donne l'impression d'être de plus en plus compétitive pour deux raisons : Même si c'est très laborieux, Honda progresse mais surtout, plus la monoplace roule et plus les informations recueillies permettent de faire évoluer un châssis certainement bien né dès le début mais cela ne se voyait pas.
Chez Williams, c'est une saison "éparpillée" : Il a fallu gérer l'arrivée d'un pilote néophyte, pallier le départ d'un très bon pilote et faire avec des mouvements importants dans le personnel à haut niveau. Ce n'est pas idéal pour une saison sans beaucoup de repères. Paddy Lowe expliquait récemment qu'il remédiait à "beaucoup de petites choses", ces détails qui, cumulés, font la différence. Le temps de redresser tout ça et l'année sera terminée. A 2018, donc mais cela n'empêche pas de bonnes performances ici ou là...
Sauber a très très vite payé au prix fort le choix du moteur 2016. Les patrons financiers sont tout neufs et Vasseur vient d'arriver : C'est Williams en bien pire à cause du budget beaucoup plus faible. La seconde partie de saison, sauf circonstances exceptionnelles, n'apportera rien vis-à-vis des autres concurrents et 2018 risque d'arriver très (trop ?) vite. Heureusement, le propulseur sera compétitif et fiable.
Votre hiérarchie est globalement logique mais les écarts sont si faibles au sein du peloton (à partir de Renault et en excluant Sauber) qu'elle varie d'un type de circuit à l'autre.