La F1 demande six courses sprint pour 2023
En pleine discussion avec les écuries ce mardi, la Formule 1 a affiché sa volonté d’augmenter le nombre de courses sprints sur une saison et souhaite en organiser six dès l’année prochaine.

Rédigé pPar
Laure Martinez
Le 26/04/2022 à 18:59, archivé

Ce mardi, les officiels de la Formule 1 et les équipes sont réunies à Londres pour une commission. À l’origine, le plan prévoyait de passer de trois courses sprint en 2021 à six en 2022, mais le plafond budgétaire en a décidé autrement. Après un débat sur les coûts qu’impliquerait une telle organisation, seules trois sprints subsistent pour cette saison. Si ceux de Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas ont été avortés, les dirigeants de la Formule 1 Stefano Domenicali et Ross Brawn comptent insister pour les mettre en place dès 2023.
Quelques jours plus tôt, le premier sprint de la saison à Imola a été remporté par Max Verstappen. Avec ces huit points supplémentaires ajoutés aux 26 de la victoire, le Néerlandais a récupéré la seconde place du classement pilote derrière Charles Leclerc. Visiblement, le format sprint semble avoir été bien accueilli par le grand public et la F1 veut profiter de l’instant pour faire valoir les qualités du sprint.
Interrogé à ce propos, Ross Brawn a expliqué son point de vue. « Nous aimerions avoir six courses l’année prochaine. » a déclaré Brawn. « Nous avons toujours eu cet objectif de ramener de nouveaux fans de Formule 1. Et nous y arrivons, je pense que nous parvenons à une démographie plus jeune. Nous sommes préoccupés par le fait que la F1 devienne un sport de vieux hommes blancs. » a-t-il révélé.
« Mais nous pensons aussi qu’il peut être intéressant d’avoir des courses d’une demi-heure, avec beaucoup d’action, sans stratégie de sorte que les fans n’aient pas à se dire " Il a fait son arrêt au stand au 13ème tour, il a fait le sien au 17ème, il va avoir de meilleurs pneus." C’est fantastique d’avoir des gens réellement engagés dans la F1, nous ne voulons pas enlever ça. » a développé Ross Brawn.
Par ailleurs, le format sprint permet de rallonger le week-end a expliqué Brawn. Avoir une course le vendredi serait une aubaine économiquement parlant, car le sprint remplirait les tribunes et pousserait les gens à regarder leur télévision. Qui plus est, la F1 pourrait créer une sorte de « prix » pour les sprints créant un "champion sprint" à la fin de la saison.
Néanmoins, la F1 doit faire face aux réticences de certains et compte bien les convaincre lors de la commission londonienne ce mardi.
Quelques jours plus tôt, le premier sprint de la saison à Imola a été remporté par Max Verstappen. Avec ces huit points supplémentaires ajoutés aux 26 de la victoire, le Néerlandais a récupéré la seconde place du classement pilote derrière Charles Leclerc. Visiblement, le format sprint semble avoir été bien accueilli par le grand public et la F1 veut profiter de l’instant pour faire valoir les qualités du sprint.
Des arguments économiques
Interrogé à ce propos, Ross Brawn a expliqué son point de vue. « Nous aimerions avoir six courses l’année prochaine. » a déclaré Brawn. « Nous avons toujours eu cet objectif de ramener de nouveaux fans de Formule 1. Et nous y arrivons, je pense que nous parvenons à une démographie plus jeune. Nous sommes préoccupés par le fait que la F1 devienne un sport de vieux hommes blancs. » a-t-il révélé.
« Mais nous pensons aussi qu’il peut être intéressant d’avoir des courses d’une demi-heure, avec beaucoup d’action, sans stratégie de sorte que les fans n’aient pas à se dire " Il a fait son arrêt au stand au 13ème tour, il a fait le sien au 17ème, il va avoir de meilleurs pneus." C’est fantastique d’avoir des gens réellement engagés dans la F1, nous ne voulons pas enlever ça. » a développé Ross Brawn.
Par ailleurs, le format sprint permet de rallonger le week-end a expliqué Brawn. Avoir une course le vendredi serait une aubaine économiquement parlant, car le sprint remplirait les tribunes et pousserait les gens à regarder leur télévision. Qui plus est, la F1 pourrait créer une sorte de « prix » pour les sprints créant un "champion sprint" à la fin de la saison.
Néanmoins, la F1 doit faire face aux réticences de certains et compte bien les convaincre lors de la commission londonienne ce mardi.