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Grand Prix du Canada - Les faits marquants

F1. Après trois ans d'absence, le Grand Prix du Canada est attendu avec enthousiasme. Cette piste singulière qui où les vitesses élevées sont de mise ainsi que les gros freinages. Nous revenons sur trois millésimes qui ont marqué l'histoire de cette piste.

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Retour sur trois courses marquantes à Montréal.
© Pirelli / Retour sur trois courses marquantes à Montréal.

Au calendrier de la F1 depuis 1967 et depuis 1978 sur le circuit Gilles Villeneuve, le Grand Prix du Canada a souvent eu des éditions folles qui ont marqué l'histoire de la discipline.

2008, l'année de la revanche pour Kubica

En 2007, le pilote polonais est victime d'une terrifiante sortie de piste. Après un choc de 75G contre un muret, il devient passager de sa monoplace disloquée durant quelques longues secondes, mais heureusement bien protégé dans sa coque de survie. Si l'on craint le pire durant quelques instants, finalement Robert Kubica s'en sort avec un traumatisme crânien et une blessure à la cheville.

Pour l'édition 2008, BMW Sauber lui fait toujours confiance, et c'est au volant d'une monoplace compétitive qu'il aborde ce week-end canadien. En effet, il ne compte que six points de retard sur le leader Lewis Hamilton.

Impressionnant en essais libres, il réalise le deuxième chrono des qualifications.
En course, il profite de l'accrochage de Räikkönen et Hamilton en pleine voie des stands pour remporter sa première victoire. C'est également la première pour son équipe.
Il en profite également pour prendre la tête du championnat devant Felipe Massa.

2011, la plus longue épreuve en Formule 1

Jenson Button n'a remporté qu'une seule fois le Grand Prix du Canada, mais quelle édition ! La course est marquée par des conditions météo dantesques. Entre une interruption de deux heures, l'entrée en piste de la voiture de sécurité à six reprises l'épreuve a duré un peu plus de quatre heures.

Qualifié septième, deux places derrière Lewis Hamilton, le Britannique espère au mieux un podium au volant de sa McLaren aux performances en retrait par rapport aux leaders que sont Red Bull et Ferrari.

Le départ est donné sous régime de voiture de sécurité, et dès que celle-ci libère la meute, Hamilton et Webber s'accrochent. En revenant sur son équipier Hamilton se fait harponner par Button, c'est l'abandon pour la numéro 3, suspension cassée.

C'est ce premier fait de course qui fait basculer le champion 2009 en mode sauvetage. En effet, en rentrant aux stands de manière prématurée suite à son accrochage, afin de contrôler l'état de sa monoplace, il en profite pour chausser des pneus intermédiaires.

La piste s'asséchant, cela lui confère un avantage considérable sur ses adversaires. Malheureusement, il a écopé d'un drive-through suite à son accident. Pénalité qu'il observe alors que la voiture de sécurité doit intervenir. Il ressort quatorzième.

La pluie fait de nouveau son apparition et vient le sauver. La course est stoppée durant deux heures. À la reprise, tous les pilotes doivent rechausser des pneus pluie. En confiance avec sa monoplace, Button a un pilotage agressif. Il a d'ailleurs un nouveau contact avec Alonso qui provoque l'abandon de l'Espagnol.

Après d'autres neutralisations, la course est lancée une dernière fois pour les dix derniers tours. C'est suffisant pour lui permettre de remonter de la cinquième à la première place. Cette victoire, il l'acquiert en poussant à la faute Sebastian Vettel (qui commet une erreur de pilotage) dans les derniers virages du dernier tour.

Une course d'anthologie, durant laquelle Jenson Button est passé six fois par les stands et a connu deux accrochages.

Retour en grâce de Ferrari en 2018

En 2018, la course ne fut pas aussi spectaculaire qu'en 2011, mais était le symbole du retour en force de Ferrari. Mercedes domine outrageusement les débats depuis l'ère hybride commencée en 2014, mais sur l'Île Notre-Dame, Sebastian Vettel avait bel et bien l'intention de frapper fort.

Il réalise ainsi la pole position, et n'a jamais été inquiété durant la course, même au moment de se relancer après l'intervention de la voiture de sécurité. Il a été leader du premier au dernier tour sans interruption.

S'il n'obtient pas le meilleur tour en course, il est quand même élu pilote du jour. Il signe ainsi sa cinquantième victoire, reprend la tête du championnat et surtout permet à Ferrari de glaner une victoire en terres canadienne qu'elle attendait depuis quatorze ans !

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