Grand Prix de Hongrie - Présentation et pronostics de la rédaction

Ocon - Hamilton - Sainz. Un des podiums les plus inattendus de l'an passé s'est tenu au Grand Prix de Hongrie. Une édition complètement folle marquée par le carnage provoqué par Valtteri Bottas au premier virage. Mais la course sera-t-elle aussi folle cette année ?

Le mythique Hungaroring

La Formule 1 se rend en Hongrie pour la 37ème fois. Depuis son arrivé en 1986, le tracé situé à Mogyoród au Nord-Est de Budapest n'a plus jamais quitté le calendrier. Long de 4,381 km, le Hungaroring compte 16 virages, dix à droite et six à gauche. Le manque de largeur de la piste rend difficile les dépassements et la chicane du premier virage apparaît comme la meilleure opportunité de dépassements.

Surnommé "le tourniquet" ou "Monaco sans murs" en raison de ses enchaînements et de son manque de lignes droites (uniquement celle des stands), le Hungaroring est un vrai défi pour les pilotes et les dépassements y sont souvent rares et difficiles. Exception faite de l'an dernier, le Grand Prix de Hongrie n'est que rarement une course palpitante.

Pour autant c'est Lewis Hamilton qui détient le record du nombre de victoires en Hongrie avec 8 succès, loin devant les 4 de Schumacher et les 3 de Senna. « C’est comme un circuit de karting : il y a beaucoup de passages sinueux et de virages, et le seul endroit où se relaxer est la ligne droite des stands, par ailleurs assez courte. » explique par ailleurs Lewis Hamilton. « Le tracé est aussi peu adhérent, ce qui rend les dépassements aventureux. C’est un circuit qui récompense la régularité et la précision : attaquer trop fort se traduit par une perte de temps. »

Le choix de Pirelli

Comme l'an passé et également comme dimanche dernier en France, Pirelli a choisi d'amener les pneus du milieu de sa gamme : les C2 (durs), C3 (mediums) et C4 (tendres).

The #Fit4F1 teams head to Budapest for the #HungarianGP this weekend, marking the halfway point of this season ahead of the summer break. 🇭🇺☀️

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— Pirelli Motorsport (@pirellisport) July 25, 2022

Les enjeux de la course : Verstappen peut tuer le championnat

86 points : l'écart entre Max Verstappen et Charles Leclerc n'a jamais été aussi important, et n'a surtout jamais semblé tant irrattrapable pour le Monégasque. Le Néerlandais arrive en Hongrie gonflé de confiance après son succès au Castellet, tandis que pour Leclerc et Ferrari, le moral est au plus bas. L'erreur du pilote de la Scuderia en France a peut être dores et déjà mis un terme à ses ambitions de titre, même si comptablement l'affaire n'est pas pliée.

Une nouvelle victoire du champion en titre lui assurerait presque définitivement un second titre, mais attention au sursaut d'orgueil d'une Scuderia qui n'a désormais plus rien à perdre. Derrière eux, attention aux Mercedes qui sortent d'un double podium au Castellet. En cas d'accrochages devant, les Flèches d'Argent ont prouvé qu'elles sont là pour ramasser les miettes.

Alpine aura également une carte à jouer après une nouvelle double entrée dans les points en France. L'écurie française voudra refaire le coup de l'an passé et tenter de prendre ses distances avec McLaren dans la lutte pour la quatrième place du championnat.

Les pronostics de la rédaction

L'erreur de Leclerc au Castellet ne semble pas lui avoir fait perdre sa cote auprès de nos rédacteurs. Sur les sept sondés, trois donnent la faveur de leurs pronostics au Monégasque et autant à Verstappen. Un imagine Lewis Hamilton glaner un neuvième succès en Hongrie. Quant au podium, il semble à nouveau réservé aux trois tops teams d'après nos rédacteurs.

Pruve du mano a mano que réserve cette saison, aucun n'imagine une course sans Leclerc ou Verstappen à l'une des deux premières places. Mieux : personne n'imagine le monstre de régularité qu'est le Néerlandais hors du podium. Quant aux Flèches d'Argent, trois placent Lewis Hamilton sur la boîte et un George Russell.

Quant à Carlos Sainz, sa belle remontée au Castellet lui assure les faveurs de nos rédacteurs puisque trois d'entre nous l'imagine retrouver le podium. Pour Sergio Perez, plus discret depuis plusieurs semaines, les pronostics sont moins flatteurs. Enfin, nul besoin de vous préciser que Romain Beaussier est un fan inconditionnel de Fernando Alonso, qu'il imagine signer la pole position.