La F1 sermonne les propos "inacceptables" de Ben Sulayem
A la suite de la déclaration du Président de la FIA Mohammed Ben Sulayem, Liberty Media, propriétaire de la Formule 1, est monté au créneau en jugeant que ces propos "interfèrent" avec leurs "droits de manière inacceptable.”

Le week-end dernier, le média Bloomberg a rapporté qu'un Fond d’Investissement Public Saoudien, avait proposé 20 milliards de dollars à Liberty Media, propriétaire de la Formule 1, pour reprendre les droits commerciaux de la catégorie reine du sport automobile. L'offre a été déclinée depuis par ce dernier.
Le président de la FIA Ben Sulayem s'est alors exprimé sur les réseaux pour faire par de son inquiétude sur les conséquences d'un prix de rachat exagéré pour la F1.
« En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non-lucratif, se méfie des sommes prétendument annoncées de 20 milliards de dollars pour la F1 », avait-il indiqué sur Twitter Ben Sulayem.
« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »
« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »
À la suite de ces propos tenus, une lettre de Liberty Media a été, selon le BBC, envoyé via son département juridique au président de la FIA et à toutes les équipes de F1.
« Les circonstances dans lesquelles la FIA pourrait avoir un rôle dans un changement de propriétaire de la F1 sont très limitées, » est-il écrit.
« La FIA s'est engagée à ne pas porter préjudice à la possession, à la gestion et/ou à l'exploitation des droits commerciaux de la F1. »
« Les remarques faites par le président de la FIA sur le compte officiel interfèrent avec ces droits de manière inacceptable et dépassent les limites des attributions de la FIA et de ses droits contractuels. »
Pour rappel, la FIA est locataire des droits commerciaux de la F1 jusqu’en 2110 et a accepté de ne pas interférer dans les affaires commerciales, mais seuleument dans la partie réglementaire.
Le président de la FIA Ben Sulayem s'est alors exprimé sur les réseaux pour faire par de son inquiétude sur les conséquences d'un prix de rachat exagéré pour la F1.
« En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non-lucratif, se méfie des sommes prétendument annoncées de 20 milliards de dollars pour la F1 », avait-il indiqué sur Twitter Ben Sulayem.
« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »
« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »
Une réponse ferme
À la suite de ces propos tenus, une lettre de Liberty Media a été, selon le BBC, envoyé via son département juridique au président de la FIA et à toutes les équipes de F1.
« Les circonstances dans lesquelles la FIA pourrait avoir un rôle dans un changement de propriétaire de la F1 sont très limitées, » est-il écrit.
« La FIA s'est engagée à ne pas porter préjudice à la possession, à la gestion et/ou à l'exploitation des droits commerciaux de la F1. »
« Les remarques faites par le président de la FIA sur le compte officiel interfèrent avec ces droits de manière inacceptable et dépassent les limites des attributions de la FIA et de ses droits contractuels. »
Pour rappel, la FIA est locataire des droits commerciaux de la F1 jusqu’en 2110 et a accepté de ne pas interférer dans les affaires commerciales, mais seuleument dans la partie réglementaire.