Après l'épisode Alonso, la FIA va clarifier les règles
Après le flou qui a entouré la pénalité potentiellement mal purgée par Aston Martin, la FIA va aborder ce sujet en réunion afin de dissiper toute confusion à l’avenir. Des précisions seront apportées avant le prochain Grand Prix.
Rédigé
pPar
Axelle Vallière
Le 20/03 à 17:35, archivé
La scène était cocasse hier soir à Djeddah. Fernando a célébré sa troisième place, sur le podium, trophée en main, avant que celui-ci ne lui soit retiré puis finalement réattribué tard dans la soirée. Une situation désolante qui va être évoquée avant le prochain Grand Prix, en Australie, afin qu’elle ne se reproduise pas.
Aston Martin aurait mal respecté sa pénalité : le vérin arrière a été jugé comme étant entré en contact avec la monoplace d'Alonso avant que les cinq secondes ne soient écoulées. Suite à cela, les commissaires ont imposé une pénalité de dix secondes à l’Espagnol, lui faisant perdre le 100e podium de sa carrière. Une décision à laquelle l’équipe britannique a fait appel, obtenant gain de cause quelques heures plus tard.
« À l'appui de la demande de révision, les commissaires ont pris connaissance du procès-verbal de la dernière réunion du SAC et des preuves vidéo de sept cas différents où des voitures ont été touchées par le vérin alors qu'elles purgeaient une pénalité similaire à celle imposée à la voiture 14, sans être pénalisées.
L'équipe a clairement fait valoir que la prétendue représentation d'un accord entre la FIA et les équipes selon lequel le fait de toucher la voiture de quelque manière que ce soit, y compris avec un cric, constituerait un "travail" sur la voiture était incorrecte et que, par conséquent, la base de la décision des commissaires était erronée, » précise le rapport de la FIA.
Ce lundi, un porte-parole de la FIA a indiqué que le sujet serait abordé lors d'une réunion cette semaine afin d’éviter toute confusion pour les Grand Prix à venir.
« La demande de révision de la décision initiale adressée aux commissaires sportifs a été faite dans le dernier tour de la course.
La décision ultérieure des commissaires d'entendre et d'accorder le droit de révision au concurrent est le résultat de nouvelles preuves concernant la définition de "travailler sur la voiture", pour laquelle il y avait des précédents contradictoires, et cela a été mis en évidence par cette circonstance spécifique.
Ce sujet sera donc abordé lors de la prochaine réunion du Comité Consultatif Sportif qui aura lieu le jeudi 23 mars, et une clarification sera publiée avant le Grand Prix d'Australie de Formule 1 de la FIA 2023, » déclare t-il.
Une histoire de vérin
Aston Martin aurait mal respecté sa pénalité : le vérin arrière a été jugé comme étant entré en contact avec la monoplace d'Alonso avant que les cinq secondes ne soient écoulées. Suite à cela, les commissaires ont imposé une pénalité de dix secondes à l’Espagnol, lui faisant perdre le 100e podium de sa carrière. Une décision à laquelle l’équipe britannique a fait appel, obtenant gain de cause quelques heures plus tard.
« À l'appui de la demande de révision, les commissaires ont pris connaissance du procès-verbal de la dernière réunion du SAC et des preuves vidéo de sept cas différents où des voitures ont été touchées par le vérin alors qu'elles purgeaient une pénalité similaire à celle imposée à la voiture 14, sans être pénalisées.
L'équipe a clairement fait valoir que la prétendue représentation d'un accord entre la FIA et les équipes selon lequel le fait de toucher la voiture de quelque manière que ce soit, y compris avec un cric, constituerait un "travail" sur la voiture était incorrecte et que, par conséquent, la base de la décision des commissaires était erronée, » précise le rapport de la FIA.
Des précisions apportées avant l’Australie
Ce lundi, un porte-parole de la FIA a indiqué que le sujet serait abordé lors d'une réunion cette semaine afin d’éviter toute confusion pour les Grand Prix à venir.
« La demande de révision de la décision initiale adressée aux commissaires sportifs a été faite dans le dernier tour de la course.
La décision ultérieure des commissaires d'entendre et d'accorder le droit de révision au concurrent est le résultat de nouvelles preuves concernant la définition de "travailler sur la voiture", pour laquelle il y avait des précédents contradictoires, et cela a été mis en évidence par cette circonstance spécifique.
Ce sujet sera donc abordé lors de la prochaine réunion du Comité Consultatif Sportif qui aura lieu le jeudi 23 mars, et une clarification sera publiée avant le Grand Prix d'Australie de Formule 1 de la FIA 2023, » déclare t-il.
