Les températures vont bouleverser la hiérarchie lors du Grand Prix de Hongrie
La Hongrie qui accueillera le prochain Grand Prix de Formule 1 cette semaine traverse actuellement une période de canicule. Des températures qui changent toute la course.
Le week-end prochain, les pilotes de Formule 1 s'apprêtent à affronter des conditions extrêmes lors du Grand Prix de Hongrie. Avec une météo annoncée très chaude, les écuries devront s'adapter au défi technique imposé par les températures.
Des conséquences sur les F1
Le Grand Prix de Hongrie s'inscrit comme la treizième course de la saison avec 24 courses au total. Elle se déroulera au Hungaroring et s'annonce comme un défi de taille cette année. Depuis ce week-end, les hongrois et hongroise doivent faire face à une lourde période de canicule. Avec des températures supérieures à 30°C en journée, ce week-end les températures pourraient tourner autour de 34°C.
Ces fortes températures pourraient avoir de nombreuses conséquences sur le championnat. Cette saison, McLaren et Mercedes ont su montrer une progression à la hauteur des attentes. Avec des monoplaces plutôt performantes, la chaleur pourrait changer leurs résultats.
Certaines voitures, comme celles des écuries McLaren et Mercedes, sont plus performantes par temps frais. La W15 de Mercedes par exemple a très bien fonctionné à Silverstone, grâce à un circuit adapté et de bons réglages de la voiture qui ont permis de maintenir l'appui aérodynamique. L'équipe était parvenue a trouver un bon équilibre mécanique pour maximiser leurs tractions dans les virages lents.
Le froid aide souvent les équipes à mieux gérer les températures des moteurs et des pneus, comme on l'a vu cette année au Canada. À Silverstone, Lewis Hamilton a d'ailleurs souligné après les qualifications de samedi, que la voiture avait bien performé grâce à une gestion idéale de la température des pneus.
Cependant, un nouveau défi attend les pilotes au Grand Prix d'Hongrie. Avec des températures dépassant les 30 degrés, le circuit pourrait tout autant accueillir de la pluie. Particulièrement en ce dimanche de course avec des précipitations estimées à 20%. Un problème pour le choix des pneumatiques. Cette chaleur peut mettre une forte pression sur les pneus, accélérant leur usure et rendant les voitures plus difficiles à contrôler sur la piste. Pour l'occasion, Pirelli a confirmé l'utilisation des pneus C3, C4 et C5 pour ce Grand Prix, les plus tendres de leur gamme, en raison des nombreux virages serrés du circuit, mais aussi une piste irrégulière.
Un défi physique
Dans les cockpits, la chaleur sera encore plus forte, mettant à l'épreuve les conditions physiques et le mental des pilotes. Lors du Grand Prix du Qatar de l'année dernière, une situation similaire s'était produite. Le Grand Prix, organisé de nuit à cause des températures, avait atteint les 36°C durant la course. De telles températures atteignent un équivalent de 50°C dans la monoplace. Une situation qui avait vite dégénéré avec certains pilotes qui avaient dû abandonner la course à cause de leur condition et d'autres qui avaient été victimes de malaise.
Cette année en Hongrie, les pilotes et les équipes devront non seulement se concentrer sur leurs performances, mais aussi sur la gestion des conditions climatiques difficiles pour réussir ce Grand Prix et éviter une situation similaire à celle de l'année dernière.
