La F1 arrive à Budapest : Présentation d'un circuit dans le calendrier depuis 1986
Cette semaine, le Grand Prix de Formule 1 se tiendra en Hongrie. En raison des fortes chaleurs, des abandons sont à prévoir. Le circuit, surnommé « le tourniquet », est réputé pour sa succession de virages serrés.
Le Hungaroring qui accueille la Formule 1 depuis de nombreuses années est un des circuits très connus et appréciés des pilotes. Placé dans le calendrier depuis 1986, il fête cette année ses 38 éditions au sein de la Formule 1.
Des modifications présentes depuis le début
Situé à 20km au nord de Budapest, le circuit a subi de nombreuses modifications au fil des années, changé deux fois au cours de l'histoire, le Hungaroring semble être de nouveau en rénovation. Un compteur qui ne risque pas de descendre.
En 1986, le premier tracé comportait une chicane après le virage 3, aujourd'hui changé en virage 2, qui a été rapidement supprimé. Au total, 3 années se sont écoulées avant un changement en 1989. Les nouvelles modifications apportées sur le circuit ont su garder leur place pendant une dizaine d'années. À l'époque, Michael Schumacher avait établi le meilleur tour de course en 2002 pour un chrono de 1.16'207. La piste mesurait uniquement 3.975 km contre 4,381 km aujourd'hui, mais avec des Formule 1 légèrement plus lente. Ce record s'est établi rapidement comme une prouesse technique dans le sport automobile.
Depuis 2003 et les derniers changements introduits notamment dans la ligne des stands et dans les nombres de virages, la piste a su rester fidèle à elle-même, mais elle devrait à nouveau subir des changements plus minimes, dont la fin de leur construction est annoncée pour 2026.
Une course qui s'annonce difficile
Au-delà de ses changements perpétuels, le Grand Prix de Hongrie est surtout connu pour sa difficulté en course. Alors que le circuit est surnommé « le tourniquet » en raison de ses nombreux virages tout du long de la piste, il est reconnu comme l'une des courses sur lesquelles les dépassements sont les moins nombreux. Les quelques zones de DRS ne permettent pas de régler ce problème, car le circuit ne compte qu'une seule véritable ligne droite qui est la ligne des stands.
« C'est un circuit si lent et sinueux qu'il y a deux choses extrêmement importantes pour réaliser des tours rapides : une bonne entrée dans le virage et une bonne traction » avait déclaré Kimi Räikkönen quand il était encore en Formule 1. « Si vous réunissez ça, vous aurez une voiture compétitive là-bas. C'est un de ces circuits où il est très difficile de dépasser. Évidemment, il faut être devant en qualifications et on veut aussi, dans l'idéal, éviter la partie sale de la piste. »
L'année dernière, seulement 3 DNF avaient eu lieu sur le circuit, dont deux chez Alpine après le contact d'Esteban Ocon et Pierre Gasly au premier tour de course. Pour autant, le Grand Prix n'en reste pas moins un défi pour les pilotes. Cette année, une nouvelle difficulté s'ajoute à la course. Avec des températures avoisinant les 34°c, le Grand Prix de Hongrie rejoint presque les 38°c subit l'année dernière lors de la course au Qatar.
Pour rappel, l'année dernière à Losail au Qatar, de nombreux pilotes avaient dû arrêter la course à cause des températures qui s'approchaient dangereusement des 60°c dans la monoplace. Certains avaient subi des malaises durant et après la course, une situation qui avait été déclarée comme extrêmement dangereuse, même pour des sportifs de haut niveau.
Il pourrait donc y avoir un scénario similaire en Hongrie cette année, alors que la course se déroulera en plein jour. La météo hongroise prévoit tout de même des risques de pluie durant le week-end, ce qui pourrait rajouter d'autres dangers pour les pilotes.
