Grand Prix de Hongrie : Le Tops/Flops de la rédaction
F1. Des McLaren très performantes mais à la stratégie défaillante, un duel retrouvé et des Alpine toujours en difficulté. Voici le Tops/Flops du Grand Prix de Hongrie 2024.
Les TOPS
McLaren, côté performances
L'écurie britannique a tout simplement survolé cette édition 2024 du Grand Prix de Hongrie. Que ce soit en qualifications ou en course, les monoplaces oranges étaient au-dessus de la concurrence et rien ne pouvait les empêcher de réaliser un doublé qui les fuyait depuis le Grand Prix d'Italie 2021. Il s'agit de la deuxième victoire de McLaren cette saison après celle obtenue par Lando Norris à Miami. Au moins deux victoires dans une saison pour l'équipe basée à Woking, ce n'était pas arrivé depuis 2012. Oscar Piastri en profite lui pour ouvrir son compteur tout en offrant à McLaren sa 185e victoire en Formule 1.
Le retour de la rivalité Hamilton-Verstappen
Clin d'oeil de l'histoire, la dernière fois que la Red Bull du Néerlandais s'est envolée à la suite d'un contact avec la Mercedes du Britannique, c'était aussi lors d'un doublé McLaren, à Monza lors de cette folle saison 2021. Déjà à Silverstone, les deux multiples champions du monde avaient terminé très proches l'un de l'autre à l'arrivée. Cette fois, leur bataille est allée bien plus loin avec des manœuvres roue contre roue jusqu'à leur accrochage au bout de la ligne droite de départ/arrivée. Cette rivalité retrouvée doit surtout au retour en forme des flèches d'argent qui restent sur cinq podiums dont deux victoires sur les cinq dernières courses.
Le regain de forme de Ferrari
Même si on ne retrouve aucune Ferrari sur le podium du Grand Prix de Hongrie, il est à noter que les monoplaces italiennes ont retrouvé du rythme sur le Hungaroring. Quatrième et sixième en qualifications, Carlos Sainz et Charles Leclerc ont terminé aux mêmes positions en course mais dans l'ordre inverse. Le Monégasque est d'ailleurs parvenu à suivre le rythme de Lewis Hamilton et Max Verstappen dans la lutte pour la troisième place. Il a ensuite profité de l'accrochage entre les deux champions du monde pour terminer au pied du podium. Progrès à confirmer dès la semaine prochaine à Spa sur un circuit totalement différent.
Les FLOPS
McLaren, côté stratégie
Que s'est-il passé sur le muret des stands McLaren pendant ce Grand Prix de Hongrie ? Pourquoi avoir fait rentrer Lando Norris aux stands pour lui donner une chance de dépasser Oscar Piastri alors leader ? Pourquoi demander ensuite à l'Anglais de rendre la place à l'Australien alors que le choix avait été fait de lui donner la victoire ? Les troupes de Zak Brown se sont pris les pieds dans le tapis et une ombre pèsera à jamais sur ce doublé McLaren. Si Norris termine la saison à moins de sept points de la première place au championnat, nombreux sont ceux qui reprocheront à l'écurie britannique cette stratégie. Espérons pour le natif de Glastonbury que la situation ne se produise pas.
Red Bull continue de « marcher sur une jambe »
Cette expression, attribuée à Christian Horner après les qualifications à Budapest, traduit bien l'état d'esprit qui règne dans l'écurie autrichienne. En plus d'avoir une monoplace dont les évolutions ne produisent pas l'effet escompté, Red Bull doit faire avec un pilote qui ne parvient pas à hausser son niveau de performances et commet des erreurs. Sergio Pérez est dans le dur et ça ne date pas du week-end hongrois. Avec seulement dix-sept points pris lors des six derniers Grand Prix, le Mexicain ne contribue pas, ou très peu, au championnat constructeurs pour son équipe. Des bruits de paddock disent que Pérez pourrait perdre son baquet en cours de saison. A ce rythme-là, il ne s'agira peut-être bientôt plus de bruits.
Alpine, ce n'est toujours pas ça
Qu'elle semble loin la victoire d'Esteban Ocon à Budapest il y a trois ans. Comme l'a dit le pilote normand après la course, il n'y a que le départ à placer dans la colonne « points positifs » après ce Grand Prix de Hongrie. Comme il y a deux semaines à Silverstone, tout est allé de travers chez Alpine en Hongrie. Depuis la dernière ligne de la grille de départ, les deux monoplaces françaises n'ont jamais réussi à trouver du rythme en course et ont passé leur temps en fin de classement. Ocon a passé la ligne à la 18e place tandis que Pierre Gasly a été contraint à l'abandon à cause d'un problème hydraulique. Vivement la trêve pour les Bleus.
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