Lando Norris revient sur la consigne d'équipe en Hongrie : "Les deux côtés auraient pu faire les choses un peu mieux"
F1. Lando Norris a indiqué que McLaren a discuté de la situation après le Grand Prix de Hongrie, où le Britannique a quelque peu rechigné à laisser passer son coéquipier Oscar Piastri, malgré une consigne d'équipe.
Lors d'une interview avec la presse près du garage McLaren ce jeudi, Lando Norris a exprimé ses sentiments mitigés suite à la première victoire en Formule 1 de son coéquipier Oscar Piastri, une course marquée par une polémique sur la stratégie d'équipe. Le jeune pilote britannique a reconnu que la victoire avait été ternie par des circonstances particulières.
Lando Norris a d'abord expliqué que les spéculations des observateurs extérieurs ne le dérangeaient pas autant que sa propre perception de la situation. « Les gens à l'extérieur pensent, vous savez, qu'ils se font leurs propres histoires de ce qui s'est passé, et ce que j'aurais fait, et n'aurais pas fait, ce genre de choses, ça, ça ne me dérange pas », a-t-il déclaré. Cependant, il a exprimé des regrets quant à la manière dont les événements avaient occulté le doublé de l'équipe. « Le fait que nous ayons fait un doublé, qui a à peine fait la une après la course, oui, c'est à propos de ce genre de chose dont je me sentais mal. »
Selon Norris, des discussions ont eu lieu au sein de l'équipe pour analyser la situation et identifier les domaines où des améliorations étaient possibles. « Nous en avons discuté, nous en avons parlé, les deux côtés auraient pu faire les choses un peu mieux et un peu différemment », a-t-il affirmé. Il considère que cette expérience, bien que désagréable, a été une opportunité d'apprentissage pour l'équipe.
Lando Norris a-t-il trop tardé à laisser passer Oscar Piastri ?
L'incident en question concernait une décision stratégique où Norris aurait pu laisser passer son coéquipier plus tôt. « C'est quelque chose que nous aurions pu mieux faire, probablement un peu différemment », a-t-il encore admis. Il a également souligné la simplicité apparente de la situation après coup, tout en reconnaissant que ce n'était pas évident sur le moment. « J'aurais pu juste le laisser passer, et essayer encore de dépasser, et ça semble si simple maintenant, mais ce n'est pas quelque chose qui m'est venu à l'esprit à ce moment-là. »
Norris a aussi abordé la question de la perception publique et des doutes sur son intention de suivre les consignes de l'équipe. « Je n'ai pas besoin de trop y réfléchir, de le compliquer, j'ai l'impression que ça a pris une ampleur beaucoup plus grande que cela n'a besoin de l'être » a-t-il déclaré, insistant sur le fait qu'il était toujours clair sur ce qu'il devait faire.
Lorsqu'on lui a demandé s'il pensait qu'une décision plus rapide de l'équipe aurait été bénéfique, Norris a répondu négativement, affirmant que cela n'aurait pas changé les événements. « Je n'aurais pas dû mener la course, c'est la fin, je n'aurais pas dû être en tête, Oscar m'a battu au départ, il a bien contrôlé », a-t-il précisé.
Quant à la question de savoir s'il devrait être désigné comme le pilote numéro un de l'équipe pour augmenter ses chances de rattraper Max Verstappen, Norris a rejeté cette idée. « Je dois encore le mériter. Je dois encore sortir là-bas et conduire plus vite que tout le monde », a-t-il affirmé, ajoutant qu'il ne voyait pas de raison pour que l'équipe change son approche actuelle.
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