Oscar Piastri sur Lando Norris : "Dans le feu de l'action, c'est facile de penser de manière égoïste"
F1. Oscar Piastri pense que McLaren doit discuter des consignes en équipe, pour voir s'il y aurait eu plus d'opportunités de se battre si les choses avaient été faites différemment au Grand Prix de Hongrie.
Le Grand Prix de Hongrie a vu un moment de tensions entre les deux coéquipiers McLaren. En cause : Lando Norris, en tête de la course, a tardé à rendre la première place à Oscar Piastri, malgré une consigne d'équipe. Le Britannique a finalement obtempéré... Avec des pieds de plomb. L'ambiance n'était pas au beau fixe dans la "cool room" ni sur le podium, malgré le doublé réalisé par McLaren.
En interview au Grand Prix de Belgique, Oscar Piastri est revenu sur cette tension... Pour la désamorcer tout de suite et affirmé qu'il était toujours en très bons termes avec son coéquipier. « Nous n'avons pas vraiment beaucoup parlé de la course, nous avons joué au Monopoly, donc nous sommes toujours en bons termes, vous savez, tout va bien. Il y a beaucoup de respect entre nous et, vous savez, c'est réciproque », a-t-il affirmé. Si vous voulez savoir qui fut le vainqueur de cette partie de Monopoly... C'était Alex Albon.
Lando Norris était tout de même très frustré à la radio après la ligne d'arrivée. Ce qui n'étonne pas son coéquipier. « Je n'étais pas surpris parce que c'est un pilote de course qui gagne une course de F1, c'est naturel de vouloir le faire et de se donner toutes les chances », a indiqué Oscar Piastri.
« Il est facile de penser de manière égoïste »
« Peut-être que cela a duré un peu plus longtemps (pour qu'il le laisse passer, NDLR) que je ne l'avais prévu, mais je pense que c'est aussi quelque chose dont nous devons discuter en équipe, pour voir s'il y aurait eu plus d'opportunités de se battre si les choses avaient été faites différemment », a encore expliqué l'Australien. « Nous discutons de beaucoup de choses en équipe, mais on ne peut pas prévoir tous les scénarios, et celui-ci, je l'admets, avait des nuances qui signifiaient que nous étions dans une position sans précédent avant la course. Donc, je ne suis pas du tout surpris qu'il ait voulu garder la tête de la course. »
« Nous voulons tous sortir et gagner. Peut-être que cela a pris quelques tours de plus que ce que je pensais, mais cela a quand même eu lieu. Je pense qu'il est extrêmement facile, dans le feu de l'action, en tête de la course, de penser de manière égoïste. Mais il faut faire la course en sachant que certaines décisions sont prises avec l'équipe en tête et que nous agissons pour l'équipe » a ajouté Oscar Piastri.
L'Australien a toutefois indiqué que les deux pilotes et l'équipe avaient discuté au préalable de cette possibilité. « Nous en avons discuté, vous savez, nous roulons pour l'équipe et nous nous sommes souvent retrouvés proches l'un de l'autre sur la piste, en particulier pour les podiums. Cette situation en particulier était assez nuancée et peut-être que nous ne l'avions pas complètement discutée, mais il y avait une attente que nous allions nous battre dur mais équitablement », a-t-il expliqué.
« Nous n'avons jamais eu de contact, et nous avons toujours en tête que certaines décisions stratégiques, comme le timing du deuxième arrêt aux stands, sont prises avec les ambitions de l'équipe en tête. Comme je l'ai dit, si nous avions couru à fond l'un contre l'autre sans nous soucier des autres pilotes derrière, cela aurait été très différent, c'est sûr. Mais nous devions nous soucier des autres voitures. C'est pourquoi nous avons agi ainsi », a clarifié l'Australien.
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