5 règles en Formule 1 que l'on n'évoque pas souvent
F1. Avec toutes les réglementations qui entourent la Formule 1, il est facile de se perdre parmi les nombreuses règles techniques et sportives. Bien que certaines règles soient fréquemment mentionnées, d'autres restent largement méconnues. Voici cinq règles en Formule 1 que vous ne connaissiez peut-être pas.
La Formule 1 est un sport où chaque détail compte, du moindre réglage mécanique à l'application stricte des règles en course. Pour les fans qui suivent le sport automobile, ces règles ne sont pas toujours évidentes, car elles sont souvent peu mentionnées. Mais derrière chaque Grand Prix, il existe un ensemble de procédures précises à respecter, conçues pour garantir la sécurité, mais aussi l'équité au sein du paddock. La grande majorité des règles concerne souvent le règlement sportif. Parmi elles, certaines concernent la course et d'autres des aspects bien plus spécifiques. Explorons ensemble cinq règles que vous ne connaissiez peut-être pas et qui illustrent la précision apportée par la FIA.
1. Le nombre de voitures lors d'un Grand Prix
Lorsque l'on pense à la Formule 1, on imagine immédiatement les 20 pilotes et leurs 10 écuries qui se disputent le titre de champion du monde. Pourtant, cette disposition n'a pas toujours été la même. Il existe en réalité une réglementation stricte sur le nombre de participants à chaque Grand Prix. La FIA, l'organisme qui dirige la F1, impose un minimum de 12 voitures pour que la course puisse avoir lieu. Si ce nombre n'est pas respecté, la FIA se réserve le droit d'annuler le Grand Prix. Même si la réglementation n'était pas encore en place à l'époque, il est déjà arrivé que la majorité des voitures ne prenne pas part à la course. Ce fut le cas au Grand Prix des États-Unis en 2005, où seulement 6 voitures ont pris le départ.
Au-delà d'une limite minimale, il existe également une limite maximale. Au total, pas plus de 26 voitures ne peuvent participer à une course de Formule 1. Plusieurs décennies auparavant, avant les années 2000, il y avait jusqu'à 35 voitures au départ d'une course.
2. L'ordre de départ pour les pilotes pénalisés
L'ordre sur la grille de départ d'un Grand Prix peut parfois être un peu complexe, surtout lorsque plusieurs pilotes sont pénalisés. Le moyen le plus commun de se retrouver en bas de la grille est de remplacer des éléments sur sa voiture. C'est ce qui s'est déjà produit par le passé, et plus récemment pour quatre pilotes en 2024. Si l'on avait déjà évoqué les 50 et 60 places de pénalité pour Pierre Gasly et Yuki Tsunoda, il reste encore à se poser une question : que se passe-t-il lorsque deux pilotes ou plus subissent des pénalités similaires ?
S'il n'est officiellement pas possible de démarrer la course à la même position, la FIA a tout de même prévu le coup. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est ni la date des pénalités ni leur gravité qui détermine l'ordre de départ, mais bien les résultats des qualifications. Un exemple s'est produit lors du Grand Prix du Canada en 2022. Charles Leclerc et Yuki Tsunoda avaient tous deux écopé de pénalités qui les avaient placés à l'arrière du peloton. Puisque Charles Leclerc s'était qualifié plus haut que Yuki Tsunoda, c'est le Monégasque qui a pris la 19e place sur la grille, laissant le Japonais à la dernière position.
3. Le poids des casques
La réglementation sur le poids des voitures et des pilotes est un sujet souvent débattu en Formule 1, en particulier après la disqualification de George Russell en Belgique. Pourtant, même si cela paraît logique, peu de gens savent que les casques des pilotes sont également soumis à des règles concernant leur poids. Selon le règlement sportif international de la FIA, un casque intégral comme ceux utilisés en F1 ne doit pas dépasser 1900 g, soit 1,9 kg. La FIA peut à tout moment vérifier le poids des casques pendant un week-end de course et s'assurer du respect des règles. Bien plus qu'une simple règle de poids, cette limite est en réalité pensée pour la sécurité des pilotes.
4. Les sous-vêtements des pilotes
Le sport automobile est particulièrement dangereux et peut mener à de nombreux accidents en piste. Avec un risque toujours présent, il existe différentes manières de se blesser, surtout lorsque le feu est en cause. C'est pourquoi la FIA impose des règles strictes non seulement sur les combinaisons des pilotes, mais aussi sur leurs sous-vêtements. Il n'est pas sans rappeler l'apparition de Sebastian Vettel en 2022 à Miami pour protester contre ces règles.
Actuellement, les sous-vêtements doivent être fabriqués à partir de matériaux ignifuges, spécialement conçus pour résister à des températures élevées en cas d'incendie. Bien qu'ils soient en réalité très différents des sous-vêtements traditionnels, ils sont surtout là pour assurer la sécurité des pilotes. Les sous-vêtements traditionnels sont quant à eux interdits, car aucun tissu inflammable ne peut être en contact avec la peau. Si un pilote souhaite porter un sous-vêtement qui lui appartient, il doit obtenir une autorisation et prouver que le tissu est résistant au feu.
5. Les règles sur le podium
Le podium est l'un des moments les plus mémorables de chaque Grand Prix dans le monde du sport automobile. C'est là que les trois premiers pilotes ont l'occasion de célébrer publiquement leur réussite. Cependant, peu de gens savent que cet endroit est régi par des règles précises qui font de ce moment une organisation conséquente. Chaque élément, des barrières aux drapeaux, doit être placé avec une précision au millimètre près selon les directives spécifiques de la FIA. La disposition des trophées et des bouteilles est légèrement plus flexible, mais des aspects comme la distance entre les barrières et les drapeaux sont contrôlés.
Il se peut également que vous ayez remarqué une apparence similaire à tous les podiums à travers le monde. Ce choix n'est pas seulement esthétique, mais bien contrôlé par la FIA. Le choix de la couleur des tapis sur le podium et les marches est strictement limité au vert ou au bleu foncé.
En Formule 1, chaque détail compte. Et ces règles peu connues montrent à quel point le sport est encadré par des réglementations qui vont bien au-delà de ce que l'on peut voir à la télévision. De la grille de départ aux célébrations sur le podium, chaque aspect du sport est soigneusement contrôlé par la FIA, ce qui explique en grande partie pourquoi les règlements sont régulièrement mis à jour.
Vous pouvez ajoutez Motors Inside dans vos sources favorites sur Google News.