Charles Leclerc annonce la couleur à Red Bull et McLaren pour la fin de saison, tout est encore possible
F1. Le Monégasque vient d'enchaîner quatre podiums d'affilée après une deuxième place à Bakou. De quoi lui redonner de la confiance tout comme à Ferrari. Alors qu'il reste encore sept week-ends, Leclerc affirme que tout est encore possible.
Le suspens est entier en cette fin de saison. Avec sept manches restantes avant la fin du championnat, l'identité du futur champion des pilotes ainsi que celui des constructeurs est encore loin d'être connue. Le week-end dernier en Azerbaïdjan, McLaren s'est emparée de la tête au classement des équipes en dépassant Red Bull, l'écurie autrichienne traversant actuellement une période difficile. De quoi donner de l'espoir à ses adversaires, à commencer par l'équipe en forme du moment : Ferrari. Depuis le retour de la trêve estivale, l'écurie italienne, grâce à son pilote Charles Leclerc, n'a pas quitté le podium et a même signé un succès sur ses terres à Monza, ainsi qu'une deuxième place à Bakou.
Leclerc pense que Ferrari peut gagner le titre constructeur
Des résultats qui le rapprochent à 88 points du leader Max Verstappen et à 29 points de Lando Norris. Bien que la tâche s'annonce ardue, Leclerc est optimiste quant à ses chances en fin de saison, même s'il estime que le championnat des constructeurs est plus réalisable que celui des pilotes. « Il y a certainement une opportunité, mais je pense que, réalistement, pour remporter le championnat des pilotes, il faudra non seulement un gain de performance, mais probablement aussi un peu de chance. Pour les constructeurs, tout est encore possible parce que je pense qu'il y a environ 40 points d'écart, et avec deux pilotes dans une équipe, c'est faisable. Nous avons nos chances et des objectifs que nous allons nous fixer », a-t-il révélé aux médias, dont RacingNews365.
Des bonnes performances à confirmer lors des prochaines courses
Après sa performance à Bakou (qui aurait même pu être meilleure sans l'abandon de Carlos Sainz), l'équipe de Maranello possède 425 points et pointe à la troisième place chez les constructeurs, à seulement 51 points de la première position occupée par McLaren. Malgré tout, le Monégasque est conscient que l'équipe ne doit pas se reposer sur son rythme lors des dernières courses et doit continuer à travailler dans une saison marquée par de très nombreuses variations de performances entre chaque écurie. Red Bull, par exemple, avait débuté la saison de manière idyllique avant de chuter dans la hiérarchie, étant désormais incapable de remporter une course. Ferrari, quant à elle, avait bien débuté la saison avant de subir plusieurs semaines difficiles après sa victoire à Monaco, pour finalement retrouver de la performance depuis le retour de la pause estivale.
« Avec cette nouvelle génération de voitures, nous avons vu beaucoup de hauts et de bas chez différentes équipes, et il est très difficile de trouver un élan constant et d'avoir une progression linéaire avec les améliorations. Mercedes et nous-mêmes trouvons des gains, mais parfois nous avons de mauvaises surprises. McLaren est probablement la plus forte sur les huit ou neuf dernières courses – et Red Bull a été solide, même si [le Grand Prix d'Italie a été une mauvaise surprise pour eux] ». L'optimisation des réglages lors de chaque week-end apparaît donc comme l'élément essentiel, notamment pour les trois premières écuries au classement, qui doivent impérativement maximiser leurs résultats au risque de voir le titre s'échapper pour l'une d'elles.
« Voilà la hiérarchie : McLaren en tête, Red Bull deuxième, puis Mercedes et nous, qui devons trouver un peu plus de régularité », a ajouté le Monégasque. « Avant de penser à un titre, nous devons améliorer notre voiture pour être constamment dans la lutte avec les équipes de tête, et pas seulement pour une course où ils n'ont pas optimisé leur package ». Tout semble encore possible dans cette fin de saison, et chaque point obtenu sera primordial dans la lutte pour le titre, une lutte qui se joue désormais à trois équipes avec des Ferrari de plus en plus en forme, d'autant que l'écurie italienne arrive sur des circuits où elle a excellé par le passé, à l'image de Singapour où Sainz avait permis à Ferrari de décrocher son unique victoire de la saison l'année dernière.
Les conditions météorologiques de certains Grand Prix, comme au Brésil avec ses pluies très violentes ou le Qatar avec sa chaleur insoutenable, seront également un facteur à prendre en considération. Avec sept manches restantes, la fin du championnat s'annonce palpitante avec plusieurs pilotes et équipes encore en lice pour remporter les titres. Comme l'a révélé le Monégasque, « tout est encore possible » en cette fin de saison.
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