Les salariés de Viry-Châtillon ont pu rencontrer Luca De Meo : Pas d'avancées claires sur le moteur de F1

F1. Ce vendredi, le CSE de Renaut/Alpine avait rendez-vous avec le directeur et PDG du groupe Renault, Luca De Meo, pour discuter de l'avenir des moteurs de Formule 1. Ce rendez-vous, estimé constructif par le CSE, n'a pas montré d'avancées particulières.

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Les échappements du moteur Renault F1 et de l'Alpine, à Singapour.
© Motors Inside / Les échappements du moteur Renault F1 et de l'Alpine, à Singapour.

Alpine-Renault ou Alpine-Mercedes en 2026 ? Telle est la question actuellement posée dans les bureaux du groupe Renault. Si Alpine a l'image d'un constructeur à part entière, force est de constater que le moteur Renault est en difficulté en F1 ces dernières années.

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Si certains managers d'Alpine F1 et notamment le PDG du groupe Renault, Luca De Meo, se montrent en faveur de la performance et de l'efficacité, en achetant les moteurs Mercedes pour les futurs saisons, une horde de défenseurs du moteurs Renault font face, avec la ferme intention de montrer que Renault sait bien fabriquer des moteurs.

Ce vendredi à 16h, avait lieu à Viry-Châtillon une rencontre entre le CSE, le management de l'usine de Viry-Châtillon et le PDG du groupe Renault, Luca De Meo. L'objectif de la réunion était de discuter de la motorisation qui équipera l'équipe de F1 lors des prochaines saisons. En effet, avoir sa propre usine moteur coûte à Renault environ 125 millions d'Euros à l'année, alors qu'acheter un moteur à un fournisseur comme Mercedes coûterait environ 20 millions d'Euros.

Rassemblés autour du mot-clé #ViryOnTrack, les employés de Viry-Châtillon ont tenu à rappeler que les difficultés connues par l'équipe de F1 ne provenaient pas seulement du moteur mais surtout que les performances du moteur 2026, qui connait plusieurs changements de règlementation, seront bien au dessus du moteur actuel.

A l'issue de la réunion, le CSE, Comité Social et Economique de la filiale moteur d'Alpine, a communiqué les points suivants : « les employés attendent encore un positionnement de la part de la direction de Renault Group qui va considérer les nouveaux éléments » mis à la disposition lors de la réunion.

Le communiqué précise : « A l'issue du rendez-vous avec M. De Meo, les représentants du personnel d'Alpine Racing tiennent à remercier la direction de Renault Group de l'opportunité qui leur a été offerte d'échanger avec la direction générale et la qualité des débats au cours de cet entretien. »

Pour autant, l'avenir du moteur français en F1 n'est pas encore assurée. Aucune décision n'a été prise et les salariés ne semblent pas plus rassurés. « Les efforts et les propositions concrètes apportées par la délégation de Viry-Châtillon semblent avoir résonné auprès de la direction de Renault Group qui poursuit sa réflexion quant au maintient des activités F1 sur le site français. »

« En l'état, la menace d'un arrêt des développements moteur F1 en France reste d'actualité, le risque de perdre un savoir-faire unique persiste au moment même où l'industrie en France a besoin de soutenir ses talents et de consolider son maillage collaboratif national. »

« Les représentants du personnel restent mobilisés, déterminés, et à l'écoute des salariés. La préparation des actions à venir se poursuit et nous communiquerons à ce sujet dans les prochains jours. » termine le communiqué.

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