Haas reprend la sixième place à Alpine à Las Vegas
Après un week-end catastrophique au Brésil, Haas a rebondi à Las Vegas. Si Kevin Magnussen n'a pas réussi à faire mieux que 12e, Nico Hülkenberg a de son côté, une nouvelle fois marquer des points. Une huitième place qui permet à l'équipe de Gene Haas de reprendre l'avantage sur Alpine.
Elle a rapidement su rebondir. Si le Grand Prix du Brésil avait quelque peu inquiété Haas, compte tenu du double podium d'Alpine qui avait permis à l'écurie d'Oliver Oakes de prendre l'avantage sur l'équipe américaine au classement, l'épreuve de Las Vegas a chassé les doutes. Pourtant, tout aurait pu se passer différemment, en particulier après les qualifications. Si Haas semblait être l'écurie du milieu de peloton la plus rapide après les essais libres, elle a vu ses rivaux Alpine et Racing Bulls la devancer. Pierre Gasly a décroché une excellente troisième position, tandis que le Japonais Yuki Tsunoda a obtenu une septième place, deux places devant Hülkenberg. Les deux pilotes Haas étaient d'ailleurs frustrés après les qualifications.
Des qualifications frustrantes
L'Allemand a notamment expliqué avoir eu du mal à trouver les limites sur ce circuit et estime que cette neuvième place est un résultat décevant. « Dans l'ensemble, les qualifications ont été correctes, mais j'aurais aimé être un peu plus devant - je pense que la sixième place n'était qu'à un demi-dixième - ce qui m'aurait rendu plus heureux. Mais nous essaierons de faire une bonne course demain. »
De son côté, le Danois a regretté de ne pas avoir pu atteindre la Q3 après sa douzième position. « Il y a eu des tours corrects, mais nous n'avons pas eu le rythme nécessaire lors des essais. C'est un peu un point d'interrogation. Je m'attendais à ce que nous soyons les meilleurs des autres, et soudain, je me suis retrouvé derrière quelques autres sans savoir pourquoi. Nous pouvons encore marquer des points en partant de la 12e place. » Un optimisme qui s'est révélé payant en course.
Quatre nouveaux points pour Haas
Neuvième sur la grille de départ, Nico Hülkenberg a réalisé une course solide, bien aidé par l'abandon de Pierre Gasly en raison d'un problème moteur. Cependant, l'ancien pilote Force India a aussi démontré toute son expérience face à Yuki Tsunoda. Au coude-à-coude durant la majorité de la course, l'Allemand a finalement trouvé l'ouverture sur Yuki Tsunoda au 45ᵉ des 50 tours que comporte le Grand Prix. Finalement huitième à l'arrivée, juste devant son rival japonais, Nico Hülkenberg était amplement satisfait après avoir permis à son équipe de reprendre l'avantage sur Alpine au classement des constructeurs.
« Chaque point compte, c'est sûr. Je suis heureux d'avoir saisi l'opportunité aujourd'hui. C'était une course propre, bien exécutée, et comme prévu, c'était très difficile du côté des pneus avec le graining, surtout à l'avant. Cela a préoccupé tout le monde, mais nous nous en sommes bien sortis et nous nous sommes un peu démarqués de nos principaux concurrents, ce qui a bien fonctionné. Notre rythme était également correct. Je suis donc heureux. »
Une joie partagée par son patron Ayao Komatsu, qui estime même qu'il s'agit de « la meilleure huitième place jamais obtenue par Haas ». Le Japonais a salué le travail de toute son équipe, capable de rebondir après la manche difficile au Brésil.
Une écurie assurée et capable de rapidement réagir face aux difficultés
« Ce n'était pas une course facile à gérer, mais ce qui me rend vraiment heureux, c'est que personne n'a paniqué. Tout le monde est resté calme. Tout le monde, y compris l'équipe à l'usine, a fait son travail, et avoir réalisé cette belle course à deux arrêts avec Nico pour obtenir la huitième place est génial. »
Une juste récompense pour le travail effectué par l'Allemand cette saison. S'il quittera l'écurie américaine à l'issue de cette saison, il espère néanmoins partir sur une note positive en décrochant cette sixième place.
« Je me plais beaucoup dans l'équipe. Je l'ai dit à plusieurs reprises. Et évidemment, je veux partir fort, vous savez. Mais il en reste deux [courses]. Ça va se jouer sur le fil. Personne d'autre ne nous donnera la victoire. Donc, nous devons le mériter et faire du bon travail lors des deux prochaines [manches]. »
Alors qu'il ne reste que deux manches cette saison, dont le Grand Prix du Qatar qui comporte une course sprint, rien n'est encore joué pour la sixième place au championnat des constructeurs. Quatre points seulement séparent Haas, Alpine et Racing Bulls, et chaque unité marquée sera capitale, car des millions d'euros sont en jeu.
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