"Cette équipe réagit plus vite que jamais" Esteban Ocon encense Haas F1
Après un début de saison difficile, Esteban Ocon salue la réactivité impressionnante de Haas F1, une équipe qu'il décrit comme deux fois plus efficace que celles qu'il a connues.


Après un week-end compliqué en Australie, Haas F1 a inversé la tendance en marquant des points lors de trois des quatre dernières manches, notamment avec un double top 10 en Chine et à Bahreïn. Ce démarrage lent rappelle à Esteban Ocon sa propre expérience chez Alpine en 2024. Mais selon lui, la réactivité de Haas dépasse tout ce qu'il a pu vivre auparavant.
« Je ne vais pas comparer les équipes, mais de mon point de vue, je n'ai pas l'impression que cette équipe soit petite. Cette équipe réagit plus vite que jamais en termes de production de pièces, de solutions et de collecte de données. »
Une efficacité remarquable malgré des ressources limitées
Avec une équipe moins nombreuse que d'autres structures de F1, Haas parvient pourtant à en faire davantage en un temps record. Le Français insiste sur la qualité du travail accompli. « C'est formidable à voir. Certes, nous sommes beaucoup moins nombreux [en termes d'employés], mais le travail effectué est deux fois plus important. » Grâce à ces efforts, Haas pointe désormais à la cinquième place du championnat constructeurs avec 20 points, une performance inespérée il y a quelques semaines.
Esteban Ocon met particulièrement en avant la vitesse d'adaptation de l'équipe, soulignant sa capacité à réagir très rapidement aux problèmes identifiés « Je n'ai jamais vu une équipe proposer une solution en deux semaines, en réaction à ce qui se passait. C'est extrêmement satisfaisant de travailler avec une équipe aussi réactive. »
Un potentiel désormais libéré
Le Français se réjouit de voir que l'équipe a su débloquer le potentiel de la voiture malgré un début de saison inquiétant. « Nous pouvons être fiers ! Ce fut un grand soulagement en Chine de constater que nous étions capables de nous battre. Ce fut un choc énorme pour nous tous de constater que nous étions deux secondes et demie ou trois secondes plus lents que les autres. »
Face au scepticisme ambiant, le Normand et son équipe sont restés confiants. « Beaucoup disaient : "C'est fini pour leur année" ou "Ils vont rester à l'arrière toute l'année" ou encore "Ils n'ont pas fait un excellent travail cet hiver". Personne n'y croyait. Nous savions que la voiture avait du potentiel. Il fallait juste le libérer. »