Kimi Antonelli veut être plus agressif dans son approche des week-ends
Après seulement cinq week-ends de course en F1, Kimi Antonelli entend déjà faire des changements dans son approche afin d'être plus agressif dès le début de week-end.


Kimi Antonelli est l'un des six pilotes à disputer sa première saison complète en F1. Il est à l'heure actuelle le mieux classé au championnat puisqu'il occupe la sixième place, s'offrant le luxe de devancer celui qu'il remplace chez Mercedes, Lewis Hamilton. S'il a fait preuve de constance en marquant des points lors de quatre des premiers week-ends de course, le jeune prodige entend encore monter en performance. C'est pourquoi il entend se montrer plus agressif dès le début de week-end, pour trouver les limites de sa monoplace plus tôt et donc tenter d'aller encore plus vite lors des qualifications.
Dans le paddock de Miami, le nouveau pilote Mercedes a ainsi fait référence à sa sortie de piste lors de son premier tour lors des essais libres de Monza l'an dernier : « J'ai aussi après de manière difficile. Il faut faire attention à son état d'esprit. Si on se dit d'y aller doucement lors de la première séance d'essais, je pense que ce n'est pas le bon état d'esprit. Oui, on veut monter en puissance progressivement mais si on commence trop loin en termes de rythme, l'écart devient très important au moment de la qualification. C'est très difficile d'y parvenir. »
L'Italien a ainsi cité Suzuka comme un exemple de ce qu'il est possible de faire : « A Suzuka, j'avais l'approche d'y aller progressivement. Mais c'était trop facile et j'ai dû faire des progrès énormes en qualifications. Evidemment, sur une nouvelle piste, on ne veut pas sortir pour ne pas compromettre sa confiance. J'étais très content de ma qualification (NDLR : sixième, à deux dixièmes de son coéquipier, George Russell) car j'avais réussi à faire ce grand pas en avant mais j'étais également très déçu car je me suis demandé ce qu'il se serait passé si j'avais poussé plus lors des essais libres. J'aurais eu un autre niveau de confiance. »
Miami est le second week-end Sprint de la saison : « C'est une nouvelle piste pour moi et elle a l'air assez compliquée. Après une seule séance d'essais, ce sera directement les qualifications. Comme je suis de plus en plus confiant dans la voiture, je suis plus confiant pour attaquer davantage. Je ne suis pas encore au niveau que je souhaite mais je progresse. » Au cours de la semaine dernière, il a eu l'occasion d'aller au simulateur, où il a pu parcourir 70 tours : « C'est une bonne aide mais je pense que les conditions seront différentes demain. »
Interrogé sur le sujet par MotorsInside, il a fait le parallèle avec son expérience en F2 : « En F2, vous allez en durs pour les essais libres et passer en tendres directement en qualifications, sans les essayer avant. Evidemment, conduire une F1 est encore plus difficile mais la F2 est une bonne préparation pour ce type de week-ends car cela vous prépare à être à la limite dès la première séance d'essais libres. Ce n'est pas quelque chose que j'ai fait depuis le début de saison mais j'entends le faire à partir de maintenant. »
Comme il est encore en phase d'apprentissage, il ne peut pas encore guider ses ingénieurs dans les changements de réglages sur sa monoplace mais il peut s'appuyer sur l'expérience de George Russell pour aller dans la bonne direction. « Cela m'aide beaucoup car il a un très bon début de saison. Il m'aide à faire encore mieux mais aussi de voir sa façon de décrire son ressenti sur la voiture. »
De notre envoyé spécial à Miami