F1

Isack Hadjar frôle les points et confirme sa montée en puissance à Miami

À Miami, Isack Hadjar a frôlé son premier point en Formule 1, échouant à un souffle de Yuki Tsunoda. Mais au-delà du résultat brut, c'est la confirmation d'un talent en pleine éclosion, prêt à s'imposer dans le peloton.

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Isack Hadjar dans le paddock à Miami.
© Motors Inside / Isack Hadjar dans le paddock à Miami.

Il s'en est fallu d'un souffle. Pour sa sixième course en Formule 1, Isack Hadjar a tout donné. Mais à l'arrivée du Grand Prix de Miami, le pilote Racing Bulls a dû se contenter d'une 11e place… à 0,168 seconde du Top 10. Rageant ? Oui. Encourageant ? Encore plus.

Un samedi solide à Miami

Le week-end du jeune Français avait bien commencé. En qualifications, il s'offre un très bon 11e temps, manquant de peu l'accès à la Q3. Sur une piste détrempée, il signe aussi sa toute première course en conditions humides, avec prudence mais assurance. « C'était mon premier vrai tour en pneus intermédiaires », a-t-il raconté. « J'ai pris mon temps. Tout ça fait partie de l'apprentissage. »

Dimanche, Hadjar s'élance 11e et se maintient dans un peloton dense, entre Alpine et Visa RB. Dans les derniers tours, il chasse Yuki Tsunoda pour cette précieuse 10e place. Il la touche du doigt… sans la saisir.

« J'avais l'écart affiché en direct sur mon volant. J'ai tout donné, mais ce n'était pas suffisant », regrette-t-il après la course, au micro des journalistes.

Le rookie reconnaît avoir perdu ici et là quelques précieux dixièmes dans le feu de l'action :

« J'ai gagné un dixième sur 25 ou 30 tours en gommes dures. C'est peu… mais quand on additionne mes erreurs, ça coûte cher. Sur le dernier tour, j'ai tout mis. C'était une bataille de qualif contre Yuki, j'ai peut-être voulu trop en faire. »

L'apprentissage est en marche

Malgré la frustration, Hadjar garde la tête froide : « C'est mieux d'échouer juste en dehors du top 10 en ayant le rythme, que d'être complètement hors du coup. La stratégie était bonne, le pit stop aussi. Ce sont mes erreurs qui ont fait la différence. Mais on apprend. »

Il le dit lui-même : il progresse. Lentement, sûrement. Et les prochaines courses pourraient lui sourire davantage :

« Imola arrive. J'adore ce circuit. J'y ai gagné en F2. Je suis confiant. Et c'est un peu ma course à domicile. »

Et d'ici là ? Une pause… à sa façon. « Je n'ai pas vraiment de méthode (pour me remettre). J'attends juste de remonter dans la voiture. Avant ça, c'est douloureux. »

Mais une éclaircie dans l'agenda ? « Il y a le match PSG-Arsenal. Je suis pour Paris. On va gagner ! Mais je n'y serai pas. J'ai pas de billet… c'est frustrant. » Allez, rendez-vous à la prochaine course, en Émilie-Romagne.

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