Kimi Antonelli identifie le principal frein à sa régularité chez Mercedes
Kimi Antonelli a cité ses difficultés avec le nouveau pneu C6 comme l'un des principaux facteurs ayant affecté ses performances lors du récent enchaînement de trois Grand Prix, admettant que ce composé lui avait « fait perdre un peu de confiance ».


Après un début de saison solide pour Mercedes – avec des points marqués lors de cinq des six premières courses – le pilote italien a connu une série plus compliquée à partir d'Imola, où Pirelli introduisait pour la première fois le tout nouveau C6 en tant que pneu tendre.
Un triple-header compliqué pour l'Italien
Ce premier Grand Prix à domicile en Formule 1 s'est révélé difficile pour le jeune pilote italien, contraint à l'abandon à cause d'un problème mécanique. À Monaco, il a terminé 18e après avoir tapé les barrières en qualifications, avant un nouvel abandon sur problème mécanique en Espagne.
Revenant sur cette séquence de trois courses avant le Grand Prix du Canada, Kimi Antonelli a expliqué : « Ça a été une triple manche assez difficile pour moi, surtout en termes de performance. Je n'ai pas été très bon, et on a aussi eu quelques soucis techniques. Mais dans l'ensemble, j'ai beaucoup appris, notamment sur la gestion des week-ends chargés. Imola, devant le public italien, a été très intense, et je n'ai pas su gérer ça comme il le fallait. Donc oui, ça a été compliqué, pas du tout comme je l'espérais. Heureusement, on a eu une semaine de pause ensuite, et maintenant je me sens prêt à reprendre.»
Un problème avec le nouveau pneu C6 tendre
Interrogé sur ce qui l'avait particulièrement freiné durant ces courses, en contraste avec son bon début de saison, il a répondu : « Je pense que, surtout, c'est le nouveau C6. À Imola et Monaco, j'ai eu beaucoup de mal à trouver de la régularité avec ce pneu, à en extraire une performance constante.»
« Le C6 est extrêmement capricieux, et c'est difficile de le mettre dans la bonne fenêtre dès le tour de sortie. C'est ça qui m'a posé problème. À Imola, mes performances variaient énormément d'une séance à l'autre. En EL3, on était dans le coup, puis en qualifs, j'ai perdu cinq ou six dixièmes.
Je n'arrivais pas à comprendre le comportement du pneu ni comment l'exploiter. Et ça m'a fait perdre un peu de confiance. À Barcelone, j'ai pu retrouver un peu de rythme, mais il m'a fallu du temps pour me remettre dedans », décrit-il.
Le C6 n'ayant pas été utilisé en Espagne, il est de retour au Canada. Malgré ses difficultés passées avec ce composé, le pilote Mercedes se montre optimiste : « Pendant la pause, j'ai passé quelques jours à l'usine pour faire du simulateur et analyser les données liées au C6 – comprendre pourquoi ça avait marché à certains moments, et pourquoi pas à d'autres. »
« J'ai compris pas mal de choses. Montréal est une piste très différente : revêtement fermé, beaucoup de virages lents, et il pourrait faire froid. J'ai vraiment essayé de travailler là-dessus pour mieux anticiper, et savoir quoi faire ce week-end. »