6 h de Fuji : Toyota fusille la concurrence, Peugeot à la rue
WEC. Les qualifications des 6 heures de Fuji ont consacré les deux Toyota, samedi matin. Kamui Kobayashi, sur la N°7, a devancé Brendon Hartley sur la N°8. En LMP2, United Autosport a placé la N°22 en pole, tandis que Corvette est sorti du bois en GTE-Am.
Le match n'avait pas vraiment de côté indécis : le rythme des Toyota GR010 (N°7 et 8) était grandement supérieur aux autres Hypercars sur le tracé de Fuji.
Les essais libres 3 s'étaient déroulés dans des conditions très changeantes, ce qui avait notamment permis à Peugeot de pointer à la 2e place. Mais en qualifications, les Japonais ont mis tout le monde d'accord.
L'homme de la pole position, Kamui Kobayashi (N°7) a signé son chrono dès la mi-séance (1.27:794) et n'a tout simplement jamais été rejoint. Il a collé six dixièmes à Brendon Hartley (N°8, en 1:28.418), qui a verrouillé la première ligne dans les dernières minutes de la séance.
En revanche, l'excellente surprise vient des Porsche officielles. Kevin Estre, sur la N°6, a réussi à se classer 3e, à moins d'une seconde de la pole position (ce qui est, en soi, une superbe performance au vu des ajustements de poids). Le Français, pur produit de Porsche en GT, a montré son adaptation aux prototypes, en claquant un 1:28.687. L'autre Porsche Penske, la N°5 de Frédéric Makowiecki, a sécurisé la 2e ligne.
Les gros flops : Ferrari et Peugeot
En revanche, la lutte pour le titre pourrait bien s'arrêter là pour Ferrari, à moins que le rythme de course ne soit bien meilleur. Ni Antonio Fuoco, ni Niklas Nielsen, n'ont pu se mêler à la lutte pour la pole position. À environ 1,2 seconde de la pole de Kobayashi, les N°51 et N°50 (6e et 7e) se sont montrées très loin du compte, en étant même devancé par la Cadillac N°2, qui partira 5e. La course est attendue sèche, mais les conditions pourraient très vite changer.
Peugeot, qui sort d'un podium à Monza avec la N°93, a complètement bu la tasse lors des qualifications à Fuji : les 9X8 de Loïc Duval (N°94) et Mikkel Jensen (N°93) ont échoué à deux et quatre secondes de la pole, alors que les conditions de piste changeantes auraient pu les favoriser. Les deux hommes n'ont devancé que la Vanwall N°4 et pourraient s'attendre à une course difficile.
Le top 3 des qualifications
Numéro | Voiture | Pilote | Temps | |
1 | 7 | Toyota GR010 | Kamui Kobayashi | 1:27.794 |
2 | 8 | Toyota GR010 | Brendon Hartley | 1:28.418 |
3 | 6 | Porsche 963 | Kevin Estre | 1:28.867 |
United à la fête, Alpine en retrait, Corvette de retour
Le suspense a demeuré entier dans la classe LMP2 et l'équipe United Autosports s'est régalée à Fuji. Les N°22 et N°23 ont pris la pole et la 3e place, en n'étant séparées que par la WRT N°41, en tête du championnat LMP2.
Les rivaux de WRT pour le titre, Inter Europol, vont devoir se retrousser les manches ce dimanche (croyez-bien que la rime n'est pas forcée). Albert Costa, avec la N°34, a décroché le 5e temps.
Côté Français, ce n'est pas la joie : les Alpine N°36 et N°35 n'étaient pas du tout dans le coup. Matthieu Vaxivière (N°36) n'a signé que le 9e chrono, tandis que l'équipage Caldwell/Rojas/Negrao, partira 11e et dernière.
Enfin, en GTE-Am, Corvette a fait oublier son vendredi très compliqué en s'emparant tout bonnement de la pole position. La première ligne sera occupée également par les Iron Dames (Porsche N°85). Les filles ont échoué pour...35 millièmes de seconde. Voilà qui promet !
Les Ferrari AF Corse, elles, sont rentrées dans le rang, avec la N°83 comme meilleure représentante (6e).
Vous nous lisez régulièrement ? Ajoutez Motors Inside dans vos sources favorites sur Google News pour nous soutenir ou inscrivez-vous à notre newsletter.