L’avenir de Grosjean chez LRGP dépend de Kubica

Depuis qu’Eric Boulier a admis, sur l’antenne d’Eurosport, que Nick Heidfeld était une déception, le baquet du pilote allemand fait l’objet de rumeurs annonçant successivement Bruno Senna – qui roulera ce vendredi matin dans la R31 de Quick Nick – et Romain Grosjean comme solutions de remplaçement.

« Il est évidemment sur mon radar,» affirme Eric Boulier à propos de l’actuel leader du GP2. « Je crois qu’il a le potentiel pour être parmi les meilleurs. »

Pourtant le franco-suisse a déjà eu sa chance par le passé, avec Renault, en 2009, mais dans de mauvaises conditions. Le Team Principal de Lotus Renault Grand Prix est malgré tout confiant sur les chances de son pilote. « Pour être proche de lui désormais, je peux confirmer qu’il a changé et qu’il est plus mature qu’il y a deux ans. »

Un avis que partage, dans l’édition du jour de l’Equipe, Gérard Lopez, propriétaire de l’écurie où courent actuellement Vitaly Petrov et Nick Heidfeld mais également à la tête de Gravity, la société de management de pilotes à laquelle est rattachée Grosjean. « Il a pris de l’envergure et remplit parfaitement le costume qui pouvait être un peu grand pour lui il y a quelques années. Rien ne l’ébranle. Il est beaucoup plus sûr de lui. Ce qu’il réussit en GP2 est impressionnant, pas seulement par les résultats mais surtout par la manière dont il les décroche. »

Une titularisation chez Lotus Renault GP dépend cependant de l’avenir de Robert Kubica. « Vitaly a un contrat avec nous jusqu’à 2012,» précise Gérard Lopez. « On pourrait imaginer une paire Vitaly-Romain, mais cela ne dépend pas de nous. Tout est fonction de l’état de santé de Robert Kubica » explique Gérard Lopez.

Il semblerait cependant, selon Eric Boulier, que Romain Grosjean soit sur les tablettes de trois écuries.