Leclerc : "La F1 sans Monaco ce n’est pas la F1"

Comme la plupart des pilotes, Charles Leclerc veut voir le Grand Prix de Monaco rester au calendrier, alors que des rumeurs font toujours état de sa disparition à la fin de l’année. Et contrairement aux autres pilotes, le Monégasque a un argument affectif à faire valoir, celui de courir avec les voitures les plus rapides du monde dans les rues de son enfance.

« Je pense que ce serait une mauvaise décision pour les deux parties maintenant, » a déclaré Leclerc au sujet d’une disparition de son Grand Prix national. « Je n’ai jamais connu Monaco sans la F1, sauf pour des raisons de Covid en 2020. »

« Et la F1 sans Monaco, pour moi, ce n’est pas la F1. Je pense que la F1 a une histoire, a quelques pistes historiques comme Silverstone, comme Monza et aussi comme Monaco et je pense qu’ils devraient rester au calendrier. »

Interrogé sur la question, Leclerc évoque ensuite une possible modification du tracé, qu’il juge tout de même peu probable. « J’y pense parfois, si ça améliorerait beaucoup les dépassements. Je ne sais pas, peut-être avant le tunnel, vous pouvez aller à gauche et faire une grande ligne droite. Mais à quel point est-ce faisable ? »

« Je ne sais pas, » ajoute le Monégasque, « bien sûr, dépasser est difficile, mais je pense que ce que nous aimons tous en tant que pilotes c’est le défi, surtout lors des qualifications pour faire ce tour, juste pousser. Il n’y a aucune piste qui se rapproche de l’adrénaline que nous ressentons à Monaco, et pour moi cela fait partie de l’histoire de la F1 et il devrait rester en F1. »

En attendant, Charles Leclerc tentera ce week-end de terminer son premier Grand Prix de Monaco, lui qui a enchainé malchance et erreurs devant son public.