Selon Horner la pénalité de Red Bull "limite de manière significative" le développement
Red Bull a été sanctionné pour avoir dépassé le plafond budgétaire. En plus d’une pénalité financière, l’équipe championne du monde en titre a écopé d’une réduction de 10 % de temps en moins en soufflerie. Selon Christian Horner, c'est un véritable handicap.

Rédigé pPar
Axelle Vallière
Le 31/01 à 18:35, archivé

Interrogé par le média RACER, Horner évoque la réduction de leur temps de travail en soufflerie, ce qui ralentis le développement de la voiture puisque la performance est aujourd’hui essentiellement aérodynamique.
« Elle limite [ndlr : la pénalité] de manière significative le nombre d'heure que nous pouvons faire dans notre soufflerie sur chaque trimestre. Et je pense que l'équipe doit s'adapter à cela. Et cela signifie simplement que vous devez être un peu plus concentré, et plus discipliné dans ce que nous soumettons au processus de test dans la soufflerie ou dans nos outils de simulation. C'est donc un autre défi. Et c'est un handicap, c'est sûr.»
Malgré la pénalité avec laquelle il doit composer, Horner salue la mise en place du plafond budgétaire. Selon lui cela évite de gaspiller en construisant trop de pièces de rechange qui ne serviront finalement jamais.
« Je pense que le principe est formidable et qu'il a permis d'améliorer l'efficacité. Si je regarde l'activité aujourd'hui, par rapport à ce qu'elle était il y a quatre ou cinq ans, nous nous serions retrouvés avec un grand stock de pièces détachées toutes neuves qui n'auraient jamais été utilisées, et qui n'étaient plus que des déchets. Aujourd'hui, on ne peut plus se permettre d'avoir ça. Il faut être très efficace et efficient. » précise t-il.
Ce règlement n’est en place que depuis deux ans, le patron de Red Bull espère donc encore quelques évolutions afin qu’il devienne plus équitable, notamment par rapport au différences de prix des pièces.
« En ce moment, nous constatons un écart entre les règles financières des châssis et celles des moteurs. Du côté des châssis, ils peuvent faire une fête de Noël, du côté des moteurs, ils ne le peuvent pas ! Il y a donc certaines choses qui, je pense, doivent être équilibrées pour qu'il y ait une cohérence entre ces plafonds. » rajoute t-il.
« Elle limite [ndlr : la pénalité] de manière significative le nombre d'heure que nous pouvons faire dans notre soufflerie sur chaque trimestre. Et je pense que l'équipe doit s'adapter à cela. Et cela signifie simplement que vous devez être un peu plus concentré, et plus discipliné dans ce que nous soumettons au processus de test dans la soufflerie ou dans nos outils de simulation. C'est donc un autre défi. Et c'est un handicap, c'est sûr.»
Malgré la pénalité avec laquelle il doit composer, Horner salue la mise en place du plafond budgétaire. Selon lui cela évite de gaspiller en construisant trop de pièces de rechange qui ne serviront finalement jamais.
« Je pense que le principe est formidable et qu'il a permis d'améliorer l'efficacité. Si je regarde l'activité aujourd'hui, par rapport à ce qu'elle était il y a quatre ou cinq ans, nous nous serions retrouvés avec un grand stock de pièces détachées toutes neuves qui n'auraient jamais été utilisées, et qui n'étaient plus que des déchets. Aujourd'hui, on ne peut plus se permettre d'avoir ça. Il faut être très efficace et efficient. » précise t-il.
Ce règlement n’est en place que depuis deux ans, le patron de Red Bull espère donc encore quelques évolutions afin qu’il devienne plus équitable, notamment par rapport au différences de prix des pièces.
« En ce moment, nous constatons un écart entre les règles financières des châssis et celles des moteurs. Du côté des châssis, ils peuvent faire une fête de Noël, du côté des moteurs, ils ne le peuvent pas ! Il y a donc certaines choses qui, je pense, doivent être équilibrées pour qu'il y ait une cohérence entre ces plafonds. » rajoute t-il.