Grand Prix d'Australie - Présentation du circuit de l'Albert Park
F1. Après deux courses au Moyen Orient, la Formule 1 pose ses valises en Australie. Voici tout ce que vous devez savoir sur la course qui se déroulera ce week-end à Melbourne.
Qu’il fut bon l’an passé d’assister à nouveau à un Grand Prix d’Australie. La piste avait été modifiée en prévision de l’édition 2021. Elle est désormais un peu plus rapide à la suite des changements opérés à l’enchainement nommé Clark.
Ferrari avait vécu l’an passé un week-end idyllique avec le hat-trick pour Charles Leclerc, soit la pole position, la victoire et le meilleur tour en course. Le Monégasque avait même dominé la course de bout en bout. Cette année risque d’être plus compliquée pour les rouges, étant donné leur manque de performance sur les deux premières courses.
Retrouvez les faits marquants du Grand Prix d’Australie.
Un tracé semi urbain qui fait la part belle à la vitesse
Ce circuit non permanent évolue constamment en termes de grip au fur et à mesure des séances.
Quatre zones de DRS ont été validées pour favoriser le spectacle en piste et les possibilités de dépassement, mais également de défense. Une chicane a été simplifiée afin de moins couper l’élan des monoplaces.
La bataille sera donc rude et à haute vitesse le long des 5,278km du circuit de l’Albert Park.
C’est Mick Schumacher au volant de sa Haas-Ferrari, DRS activé qui été flashé avec la meilleure vitesse de pointe, soit 326,2km/h.
Avec la mise en place d’une zone DRS supplémentaire cette année, le directeur de la course, Andrew Westacott assure que cette édition sera la plus rapide avec des vitesses attendues aux alentours des 340km/h !
Le record du tour en course est détenu par Charles Leclerc en 2022 sur Ferrari : 1:20.260, soit une vitesse moyenne de 236,741km/h.
Quand un Australien en chasse un autre...
En 2002 c'est Mark Webber qui faisait vibrer le clan des kangourous en terminant 5ème (2 points) de sa première course en F1 et à domicile.
Depuis, Daniel Ricciardo l'a remplacé chez Red Bull entre 2014 et 2018 et c'est maintenant au tour d'Oscar Piastri de porter les couleurs du peuple australien.
Déjà vu l'an passé en tant que pilote d'essais pour l'écurie Alpine, il est maintenant titularisé pour 2023 chez McLaren, en remplacement de... Daniel Ricciardo.
Si le jeune Oscar a réussi une belle bataille en fin de course à Djeddah, il semble que sa monoplace couleur papaye ne soit pas en mesure de se battre ne serait-ce que pour des points en ce début de saison.
Est-ce que cette course à domicile pourrait lui donner des ailes afin de réaliser l'exploit mené par Mark Webber il y a maintenant 21ans ?
Le choix Pirelli
Le circuit évolue constamment, mais n’est cependant pas très gourmand en pneumatiques contrairement à d’autres pistes. Ainsi Pirelli apporte les composés C2, C3, et C4 qui seront respectivement les pneus durs (blanc), médium (jaune), et tendres (rouges).
Une gamme intermédiaire qui ne devrait pas surprendre les équipes dans la compréhension des pneumatiques cette année.
🔀 More strategy options
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— Pirelli Motorsport (@pirellisport) March 27, 2023
Vers une nouvelle domination Red Bull ?
Après Bahreïn et Djeddah, la hiérarchie en tête de course commence à se dessiner. Red Bull est clairement ultra favorite tellement la monoplace au taureau domine les débats. L’équipe autrichienne maitrise à la perfection les nouvelles règlementations aérodynamique et moteur et semble hors de portée. Attention toutefois à la fiabilité qui a coûté sa place en Q3 à Max Verstappen à Djeddah, et aux querelles internes qui risquent de s’amplifier au fur et à mesure de la saison.
Retrouvez le programme TV pour suivre l'intégralité de ce week-end de course en Australie.